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Le défenseur
camerounais Stéphane Mbia, qui a "la haine", lie l'élimination
du Cameroun
duMondial-2010
au mauvais "état
d'esprit" avant le début de la compétition,
a-t-il expliqué lundi,
à trois jours du dernier match "pour l'honneur" face aux Pays-Bas.
Dans quel état est le groupe avant ce troisième match inutile?
"Le moral est très, très bas. On est tous très déçus. On n'a pas le droit d'être passé à côté comme ça. On ressent tous les sentiments, il y a de la haine envers soi-même. On a des regrets. Tout le monde doit se regarder dans la glace. Avant le premier match, il n'y avait pas un bon état d'esprit, il faut dire la vérité. Et dans les jours à venir, il y aura des problèmes à régler. L'enjeu de ce match est simple: on doit essayer de relever la tête. L'honneur du pays est en jeu, il faut le sauver. Il faudra mettre les meilleurs joueurs car on doit gagner. Le reste, c'est secondaire".
Souhaiteriez-vous voir le sélectionneur Paul Le Guen continuer l'aventure au Cameroun ?
"Le coach est vrai et droit. C'est aux dirigeants de voir s'il doit rester. Moi, j'aimerais que ça continue. Maintenant qu'il sait comment ça fonctionne en sélection, ce serait pas mal qu'il reste. Entre les clubs et la sélection, il y a une très grande différence. En sélection, il faut prendre en compte la politique, surtout en Afrique. Il a compris. Il a eu des petits moments d'oubli mais il s'est ressaisi. Lui pourrait vous expliquer en détail, pas moi... "
La situation est-elle un peu la même chez les Camerounais et chez les Français ?
"Cela m'a un peu surpris mais finalement c'est presque la même situation chez nous. Les difficultés sont toujours liées aux résultats. Je leur souhaite du courage, qu'ils essaient de régler leurs problèmes le plus vite possible. Tant qu'il y a des résultats, il n'y a pas toutes ces embrouilles. Un élément a été sorti, il faut tout faire pour qu'il revienne. Il n'y a que le groupe qui prime mais ça se voit qu'il vit mal".
camerounais Stéphane Mbia, qui a "la haine", lie l'élimination
du Cameroun
duMondial-2010
au mauvais "état
d'esprit" avant le début de la compétition,
a-t-il expliqué lundi,
à trois jours du dernier match "pour l'honneur" face aux Pays-Bas.
Dans quel état est le groupe avant ce troisième match inutile?
"Le moral est très, très bas. On est tous très déçus. On n'a pas le droit d'être passé à côté comme ça. On ressent tous les sentiments, il y a de la haine envers soi-même. On a des regrets. Tout le monde doit se regarder dans la glace. Avant le premier match, il n'y avait pas un bon état d'esprit, il faut dire la vérité. Et dans les jours à venir, il y aura des problèmes à régler. L'enjeu de ce match est simple: on doit essayer de relever la tête. L'honneur du pays est en jeu, il faut le sauver. Il faudra mettre les meilleurs joueurs car on doit gagner. Le reste, c'est secondaire".
Souhaiteriez-vous voir le sélectionneur Paul Le Guen continuer l'aventure au Cameroun ?
"Le coach est vrai et droit. C'est aux dirigeants de voir s'il doit rester. Moi, j'aimerais que ça continue. Maintenant qu'il sait comment ça fonctionne en sélection, ce serait pas mal qu'il reste. Entre les clubs et la sélection, il y a une très grande différence. En sélection, il faut prendre en compte la politique, surtout en Afrique. Il a compris. Il a eu des petits moments d'oubli mais il s'est ressaisi. Lui pourrait vous expliquer en détail, pas moi... "
La situation est-elle un peu la même chez les Camerounais et chez les Français ?
"Cela m'a un peu surpris mais finalement c'est presque la même situation chez nous. Les difficultés sont toujours liées aux résultats. Je leur souhaite du courage, qu'ils essaient de régler leurs problèmes le plus vite possible. Tant qu'il y a des résultats, il n'y a pas toutes ces embrouilles. Un élément a été sorti, il faut tout faire pour qu'il revienne. Il n'y a que le groupe qui prime mais ça se voit qu'il vit mal".
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