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Cette cérémonie, qui a fêté 135 lauréats, s'est déroulée en présence du président de l'Université Abdelmalek Essaâdi, Bouchta El Moumni, du directeur de l’Ecole supérieure Roi Fahd de traduction, Mohamed Kharchich, du président du conseil préfectoral de Tanger-Assilah, de responsables et d'élus.
Dans une déclaration à la MAP, M. Kharchich s’est félicité de l’organisation de cette cérémonie, qui rend hommage non seulement aux étudiants ayant réussi dans leurs études, mais également au corps professoral qui les a accompagnés durant leur cursus, indiquant que cette cérémonie marque le passage des étudiants de l’apprentissage au marché du travail.
"Ces étudiants sont issus d’une école qui jouit d’une grande réputation et de toutes les qualités nécessaires pour permettre aux lauréats d’accéder de manière confiante au marché du travail et intégrer les grandes institutions nationales, ainsi que les organisations internationales, à l’instar des Nations unies", a-t-il poursuivi, soulignant que cette cérémonie offre l'opportunité de rendre hommage aux lauréats des promotions de 2019 à 2022, dont les cérémonies ont été annulées en raison de la pandémie.
Le responsable a relevé que cette cérémonie offre également l’occasion de "procéder à l’évaluation des formations de l’école et de réfléchir aux meilleures pratiques, afin d’aborder l'avenir avec confiance", ajoutant que face au développement de l’intelligence artificielle, il est nécessaire d’œuvrer pour l'amélioration des capacités des traducteurs et l’adaptation aux nouveautés en termes de connaissances.
De son côté, M. El Moumni a mis en avant le rôle important de l’école dans la formation de traducteurs professionnels, ainsi que dans la formation d’une nouvelle génération de professeurs et de chercheurs qui œuvrent pour la diffusion des valeurs de tolérance et de compréhension entre les peuples, notant que les lauréats de l'école sont connus pour leurs compétences et sont demandés dans les plus grandes institutions nationales et internationales.
Édifiée à Tanger en 1983, l’Ecole supérieure Roi Fahd de traduction n’a cessé de hausser ses exigences pour faire valoir l’indispensabilité des métiers de la traduction dans le monde contemporain.
Des générations de traducteurs se sont succédé sur les bancs de l'école, après une première promotion accueillie en septembre 1986, affinant leur savoir dans le cadre d’une pratique considérée plus philosophique que technique.