Solidaires

Le congrès constitutif du Parti de l’Authenticité et de la Modernité (PAM) n’est pas passé inaperçu, c’est le moins que l’on puisse dire. Sauf qu’il a créé « l’événement » là où l’on l’attendait le moins. On attendait même une toute autre attitude de la part de ceux qui avaient tenté de réunir tous «les démocrates» autour d’un seul et même «mouvement», avant que l’on s’achemine vers la création d’un parti qui, à son tour, s’est voulu fédérateur, de plus d’une tendance et de mouvance. Il est vrai que plus d’une formation politique (ou supposée telle) a vite fait de déchanter en cours de route, disant ne pas supporter une absorption qu’elle voulait plutôt voir en fusion.
Epargnons-nous les détails sur lesquels on aura d’ailleurs tout loisir de revenir, surtout que ce premier congrès, avant même que les débats ne soient déclarés ouverts, nous a infligé une bien curieuse avant-première.
Nos confrères Al Ittihad Al Ichtiraki, Bayane Al Yaoum et Attajdid ont été tout simplement, tout stupidement, interdits d’assister à la séance d’ouverture du PAM. Une séance publique donc, ouverte à tous, la presse en premier.
Il est vrai que pour des considérations d’ordre pratique, il est de coutume que l’on procède par invitation. Mais le comble, c’est que l’on ait décidé de se rétracter, allez savoir pour quelle raison, après avoir dûment invité les collègues concernés, comme l’affirme Mokhtar Ziani, notre confrère d’Al Ittihad Al Ichtiraki.
Il va sans dire qu’il est de notre devoir de manifester notre solidarité avec nos confrères arbitrairement empêchés de s’acquitter de leur mission, celle d’informer. Nous les assurons de notre soutien total et sans équivoque, et ce indépendamment de toute appartenance politique ou autre.