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Initié par la Fédération Royale marocaine des chasses traditionnelles et le Centre national de la sauvegarde et de la protection du sloughi, en coordination avec le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime et le Haut commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, cet événement d'envergure internationale connaîtra la participation de pays pionniers dans les chasses traditionnelles dont l'Arabie Saoudite, le Qatar, le Portugal, la Tunisie, l'Algérie, la France et l'Espagne.
Cette manifestation initiée en partenariat avec l'Association Taghrist de la chasse par le sloughi, est la deuxième du genre organisée au Maroc après celle de Meknès (2010) qui a connu un succès "éclatant" selon le président de la Fédération Royale marocaine des chasses traditionnelles, Mohammed Soujaâ.
Ce dernier, qui est également président du Centre national de la sauvegarde et de la protection du sloughi, a indiqué que le festival vise la sauvegarde de ce patrimoine traditionnel ancestral et la promotion du tourisme rural. Le choix de Chichaoua s'explique par le fait que cette province constitue le berceau de la chasse par le sloughi, considéré parmi les races canines "nobles" dont le Maroc détient le standard, a-t-il déclaré à la MAP. La sauvegarde de cet animal menacé d'extinction requiert des mesures concrètes de valorisation et de régénération, a-t-il ajouté.
La chasse traditionnelle est pratiquée à vue, sans fusil, avec comme seul instrument de chasse les lévriers dont le sloughi, le faucon ou l'arc.