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Une session où bourgeonneront d’âpres débats sur une situation qui est loin d’être rose du fait que le gouvernement Benkirane a pris unilatéralement la décision de préparer et de présenter son plan législatif ainsi que de procéder à une importante coupe budgétaire en violation des dispositions constitutionnelles, tout en marginalisant l’institution législative à laquelle il devrait soumettre toute modification du budget. Une mesure d’autant plus pernicieuse qu’elle porte sur la réduction de 25 % des dépenses d’investissement et risque d’avoir des répercussion néfastes sur l’économie nationale et le pouvoir d’achat des Marocains, tout en attisant une tension sociale qui est déjà à son comble. Depuis son investiture, en effet, l’actuelle équipe gouvernementale ne cesse de faire la sourde oreille aux revendications légitimes des différents partenaires sociaux. Elle s’est donc mise à dos les syndicats les plus représentatifs par ses décisions illégales et attentatoires au droit de grève via des ponctions sur les salaires des grévistes sans se baser, pour ce faire sur un quelconque texte de loi. Un fait qui témoigne de la gestion anachronique voire anarchique de la chose publique et qui n’est nullement unique dans les courtes annales du gouvernement Benkirane. "Ce ne sera pas la dernière décision du genre.
D'autres décisions financières dangereuses suivront et elles porteront atteinte à la souveraineté économique du Royaume", a commenté Ahmed Zaidi, président du Groupe socialiste à la Chambre des représentants. Et d’ajouter que le Maroc est devant le cauchemar d’être sous le joug des institutions financières internationales. On se rappelle à ce sujet que la situation actuelle est semblable à celle que le pays a vécue en 1995. Il a fallu l’arrivée du gouvernement El Youssoufi pour juguler l’hémorragie et redresser la situation.
le gouvernement conduit par le parti de la Lampe est en train de réduire à néant tantôt par une gestion politicienne qui ne prend pas en considération les intérêts du pays, tantôt par une incompétence flagrante, d’où une condamnation de cette gestion aussi bien par la majorité que par l’opposition qui est marginalisée depuis l’arrivée des barbus à la tête de l’Exécutif. «Nous sommes devant une session extraordinaire toujours ouverte et une autre ordinaire qui va s’ouvrir sur fond de crise, devant les attentes des citoyens et avec une Constitution dont l’opérationnalisation tarde à voir le jour», a déclaré Ahmed Zaidi à notre confrère l’Ittihad Al Ichtiraki. Au-delà du plan législatif du gouvernement et la réduction du budget des investissements, les débats seront houleux lors de cette session à travers la présentation par les différents groupes parlementaires d’un nombre important de propositions de loi dont la priorité de chacune fait l'objet de grandes divergences entre l’opposition et l’Exécutif et parfois même au sein de la majorité.