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Aussitôt alertée, la société civile se met en branle en vue de libérer les séquestrés. Une association locale, Ajyal Senhadja, a même pris en charge cette affaire. Une visite à la maison suspecte a été organisée pour trouver une solution à l’amiable à cette épineuse question. En vain. La mère ne voulait rien entendre. Pas question pour quelqu’un d’entrer chez elle. «Circulez, rien ici ne vous concerne», tonne la mère qui semble être dans un état anormal.
De ce fait, ladite association a contacté plusieurs ONG nationales pour solliciter leur intervention pour contraindre la mère à libérer ses trois enfants qui ont besoin d’un accompagnement. Il a été ainsi procédé à la mise à disposition de psychologues, ces enfants n’ayant jamais fréquenté les gens du douar et du coup, l’on ne connaît même pas la nature de leurs facultés mentales et le degré d’aptitude à l’intégration sociale. Les trois personnes séquestrées pendant près de 40 ans sous la seule tutelle de leurs parents n’ont jamais quitté le toit familial. Concernant le père, soulignent des sources associatives, il s‘agit d’un modeste paysan décédé récemment.
Pour comprendre le comportement de la mère, le président de l’Association Ajyal Senhadja a indiqué que la mère qui avait l’habitude de perdre ses enfants à un âge précoce, était convaincue qu’il s’agissait d’un mauvais sort et que « le mauvais œil » frappait ses enfants à la naissance. Cette superstition l’a poussée à « protéger » les trois derniers, leur ménageant les regards des voisins. L’on s’attend à des rebondissements dans cette affaire, notamment après l’intervention des autorités locales qui se sont saisies de cette affaire.