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Selon le «rapport genre» du projet de loi de Finances 2010 : 10% des entreprises marocaines sont dirigées par des femmes

Vendredi 30 Octobre 2009

Le nombre de femmes entrepreneurs marocaines, qui possèdent ou dirigent une société, dépasse les 5.000 femmes, représentant environ 10% du total des entreprises marocaines et 0,5% de l'emploi des femmes dans le secteur formel, relève-t-on dans le rapport genre 2010 du Royaume.
Ce chiffre, qui représente 8% du nombre total des employeurs déclarés en 2008, ne prend en compte ni le secteur de la micro-entreprise ni celui de l'informel où "les activités des femmes sont en constante augmentation et sont soutenues par des programmes de développement nationaux et internationaux", précise-t-on dans ce rapport, qui accompagne le projet de loi de Finances 2010.
Au Maroc et à l'instar des autres pays de la région MENA, les entreprises créées ou dirigées par des femmes sont essentiellement des PME-PMI, qui opèrent essentiellement dans les secteurs des services (37%), du commerce (31%), de l'industrie et du textile (21%), ajoute la même source.
Ces entreprises réalisent un chiffre d'affaires inférieur à 2,4 millions de dollars, se caractérisent par une existence récente de moins de dix ans pour la majorité et ciblent principalement les marchés national et local, précise le rapport, qui fait acte des progrès réalisés en terme d'appropriation, de partage et d'affinement que le processus de budgétisation sensible au genre a permis depuis son lancement en 2002.
Au niveau de l'emploi, le rapport genre fait état d'une "faiblesse persistante de la participation des femmes à la population active occupée, entravées par plusieurs obstacles multidimensionnels", ajoutant que malgré cette faiblesse, le taux d'activité des femmes a progressé de 52 % en quatre ans passant de 17,7 % en 2004 à 26,6% en 2008.
Concentrées dans le secteur informel et dans l'emploi précaire, l'emploi féminin a également été affecté par les effets de la crise économique et financière, qui a touché les secteurs exportateurs, particulièrement celui du textile. "Les femmes trouvent des difficultés à accéder à un emploi bien rémunéré, aux stages de formation professionnelle, au crédit, à la terre et au marché", souligne le document.
De plus, des disparités persistent au niveau de l'accès des femmes aux postes de responsabilité aussi bien dans le privé (présence dans les conseils d'administration) que dans la haute fonction publique, ou dans les instances de gouvernance locales et régionales, ajoute le rapport.
Face à cette situation, ajoute la même source, tous les départements sectoriels œuvrent à améliorer les opportunités offertes aux femmes, citant dans ce cadre l'action des pouvoirs publics pour améliorer la situation des femmes rurales qui représentent environ 50% de la population
rurale.
"Ces femmes s'occupent en plus des tâches domestiques, de l'agriculture qui constitue leur principale activité économique et occupe environ 92 % d'entre elles. Plus de 72,4 % de ces femmes actives ont intégré le marché du travail avant l'âge de 15 ans", lit-on dans le rapport genre, qui est à sa 5ème édition cette année. 


Les «femmes investisseurs arabes» tiennent leur 1er congrès à Skhirat

Le premier Congrès international des femmes investisseurs arabes a entamé ses travaux mercredi à Skhirat. La cérémonie d'ouverture s’est déroulée sous la présidence de
SAR la Princesse Lalla Hasna. Organisé par l'Union des femmes investisseurs arabes (UFIA), sous le thème "Quelle stratégie de développement de l'investissement au féminin", ce premier congrès, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, se propose notamment l'élaboration de solutions alternatives et la mise en place de toute une panoplie de plans pour la consolidation de l'investissement au féminin.
Cette manifestation s'articule autour de trois grands axes, à savoir "L'investissement face à l'environnement mondial", "Les nouvelles opportunités d'investissement" et "Les déterminants de l'investissement au féminin".
Entité de l'Union économique arabe qui compte 16 pays membres, l'Union des femmes investisseurs arabes a vu le jour le 27 décembre 2004 au Caire qui abrite son siège actuel. Son Altesse Royale a appelé "les femmes entrepreneurs à ambitionner de prendre une part beaucoup plus active dans cette dialectique de renforcement et de mise à niveau des tissus économiques nationaux et de relais aux flux d'échange à l'échelle planétaire".

MAP

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