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Selon le rapport, le recul du classement du Maroc est lié à la dégradation du score pour les trois principales composantes de l'indicateur global, à savoir « l'Environnement des TIC » (-7 rangs), le « Niveau de préparation » (-13 rangs) et « l'Usage des TIC » (-10 rangs). Ce repli a concerné la plupart des sous-composantes.
En matière d'environnement des TIC, le Maroc perd 7 places mondiales en 2009, passant de la 67ème à la 74ème place. Même s'il est moyennement positionné mondialement au niveau de cette composante du NRI - Network Readiness - et se positionne mieux que certains pays, comme le Mexique, l'Indonésie et l'Argentine, notre pays se retrouve loin derrière des pays de même niveau de développement tels que la Tunisie et l'Egypte.
La dégradation du positionnement du Maroc est liée essentiellement à celle enregistrée au niveau du « cadre politique et réglementaire » et de « l'infrastructure » qui ont reculé de 11 et 10 rangs respectivement. Pour le premier, notre pays est faiblement positionné au niveau en particulier des ''lois relatives aux TIC'', la ''protection des droits de propriété'' et les ''procédures liées à la conclusion de contrats'' dans ce domaine. S'agissant de l'infrastructure, le rapport souligne les faibles performances en matière de ''production d'électricité'', de ''nombre de lignes téléphoniques'', de ''la sécurité des serveurs d'Internet'' et de la ''qualité des instituts de recherches scientifiques''.
Néanmoins, le rapport du FEM ne manque pas de souligner les performances du Maroc
au niveau de l'environnement des TIC. Il en est ainsi des dépenses d'enseignement (15ème), de la création d'entreprise, que ce soit le nombre de procédures (25ème) ou le temps requis (31ème). Le Maroc est également bien positionné au niveau des exportations de produits de haute technologie (34ème). Des efforts sont aussi reconnus par ailleurs pour le Maroc notamment en ce qui concerne la disponibilité des technologies les plus récentes (57ème).
Par rapport à la rubrique « niveau de préparation (Readiness component), le Maroc a reculé le plus pour se retrouver à un niveau moins avancé comparativement à la majorité des pays émergents ou à même niveau de développement. Le recul a concerné surtout les indicateurs de TIC relatifs au gouvernement et aux entreprises (-23 et -16 rangs respectivement).
En revanche, le rapport du FEM souligne que le Maroc a enregistré un certain niveau de progrès en matière des NTIC. Le progrès considérable, rendu possible avec l'essor de la téléphonie mobile et de l'Internet, a impulsé un changement notable au niveau des entreprises, des méthodes d'enseignement et des moyens d'échanges d'informations.
Le rapport souligne cependant les aspects entravant l'essor des NTIC au Maroc à différents niveaux. Il s'agit en particulier du retard accusé notamment en matière de disponibilité d'informations en ligne et d'outils interactifs et des services offerts aux citoyens à travers le web, d'abonnement mensuel à la téléphonie fixe, du coût élevé des télécommunications surtout le mobile, du niveau de collaboration R&D entre entreprises et universités locales, …
Il est vrai, observent les analystes du ministère de l'Economie et des Finances (qui ont fait une lecture critique de ce rapport) que notre pays, en dépit de certaines avancées réalisées dans ce domaine, n'a pas encore atteint les niveaux des pays développés ou de certains pays émergents. Ceci n'empêche pas de reconnaître les efforts considérables déployés par les autorités publiques au cours des dernières années pour permettre au secteur des TIC de jouer un rôle de levier de la compétitivité et de l'attractivité des investissements.
Retard à plusieurs étages
Le Maroc est classé pour ce qui est du e-gouvernement (113ème), de la priorité allouée par les autorités publiques aux TIC (111ème). Pour ce qui est du ''secteur privé et les TIC'', le rapport note de faibles performances notamment au niveau du coût des charges de connexion téléphonique (105ème) et du niveau de collaboration R&D entre entreprises et universités locales (99ème). Des faiblesses sont enregistrées aussi au niveau de l'abonnement téléphonique résidentiel mensuel (113ème), le coût d'appel de la téléphonie mobile (104ème) et la qualité du système éducatif (100ème).
En guise de comparaison avec les pays benchmark, le Maroc est largement devancé par ses concurrents du pourtour méditerranéen (Tunisie 47ème , Turquie 54ème et l'Égypte 72ème).
Le recul du Maroc incombe essentiellement au repli au niveau de la mise à disponibilité par le gouvernement d'informations, d'outils participatifs et de services en ligne de qualité et d'utilité (123ème), l'équipement en TIC de l'administration (97ème) ainsi que l'usage des TIC par le gouvernement pour améliorer l'efficacité des services publics et faciliter l'interaction avec les entreprises et les particuliers (82ème). Il en est de même pour l'usage par les entreprises des TIC dans le cadre de leur commerce et transactions avec les clients et les fournisseurs (110ème), leur capacité à innover (87ème) ainsi que le taux de détention d'ordinateurs personnels par habitants (93ème).