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Ismaïla Faye, âgé de 30 ans, a été tué le 12 août près de la gare routière de la capitale, de plusieurs coups de couteau, selon les premiers éléments de l’enquête. Une altercation avec un Marocain à propos d’une place dans un autocar serait à l’origine de ce décès, a rapporté l’agence MAP, selon laquelle le meurtrier présumé a été interpellé vendredi.
Plusieurs médias marocains ainsi que des associations de défense des droits de l’Homme ont évoqué un crime xénophobe. Lundi après-midi, l’hommage à la mémoire du jeune homme a eu lieu devant la morgue de Rabat, à la veille du transfert de sa dépouille au Sénégal.
Diverses associations d’immigrés ainsi que l’Association marocaine des droits humains (AMDH, indépendante) avaient appelé dans un communiqué à participer à ce rassemblement “en hommage aux immigrés victimes du racisme au Maroc”. “C’est juste la goutte qui a fait déborder le vase (...). Les relations entre le Maroc et le Sénégal, c’est plus qu’une simple amitié. Mais on remarque ces derniers temps qu’il y a trop d’agressions contre des Noirs”, a déclaré la jeune étudiante sénégalaise de 20 ans, Anna Bynes.
A l’inverse, un représentant de la communauté sénégalaise, Job Adama, a refusé de voir dans ce meurtre un symptôme d’une montée du racisme.
“Ce qui est arrivé est une tragédie. Mais c’est un cas isolé, et cela aurait pu arriver n’importe où”, a-t-il jugé. Présent lors du rassemblement, l’ambassadeur du Sénégal, Amadou Sow, n’a fait aucun commentaire sur le sujet.
Selon des associations locales, de 20.000 à 25.000 immigrés originaires du Sud du Sahara se trouvaient fin 2012 sur le sol marocain. Le Royaume est de plus en plus considéré comme un pays d’accueil et non de simple transit.