Alors que demain pointent deux échéances : le mois de Carême et la rentrée scolaire. Deux évènements qui planent comme un spectre sur plusieurs d’entre nous, préférant se mettre dès à présent dans le bain des folles et lourdes dépenses que nécessitent et le Ramadan et l’école.
Pour les vacances, c’est une page que l’on tourne à la va-vite pour passer aux choses sérieuses. Une attitude bien de chez nous et nous ne sommes pas prêts de s’en passer.
A deux semaines de Ramadan et pratiquement à plus d’un mois de l’entame de la nouvelle année scolaire, le bal des préparatifs est déjà lancé et toutes les discussions tournent autour des mets et rites ramadanesques et fourniture scolaire à s’acquérir.
Crise ou pas crise, l’heure pour tout chef de foyer est de soulager sa trésorerie, dépensant sans compter des centaines sinon des milliers de dirhams en vue de satisfaire sa deuxième moitié et sa progéniture. Et c’est à partir de ce moment que l’on peut comprendre l’état d’esprit du bailleur de fonds familial acculé à hiérarchiser les priorités. Bien entendu, Ramadan et école passent en premier, vacances et bon temps se trouvent relégués au second plan.
Bref, pour cette année, la facture s’annonce une fois encore salée. Des produits pour tous les goûts, mais pour une seule bourse : la plus conséquente. N’en déplaise à un grand nombre de personnes qui doivent se lancer dans toute une gymnastique de calcul en vue de tirer leur épingle du jeu. Ce qui n’est pas du tout évident.