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Seront projetés à cette occasion, les films marocains "Nos lieux interdits" de Leïla Kilani, "Les Anges de Satan" (Ahmed Boulane), "Les Jardins de Samira" et "Soleil de Printemps" (Latif Lahlou), "Tu te souviens d'Adil" (Mohamed Zinedaine) et "Le tableau" (Brahim Fritah).
Des rencontres avec les réalisateurs, comédiens et producteurs ainsi que des débats et un concert en plein air ponctueront cet événement cinématographique. Qui prévoit également la projection en première partie (avant chaque séance) d’une sélection de dix courts métrages de cinéastes marocains, tunisiens et algériens.
Comme l’indique son nom, le Panorama des cinémas du Maghreb est une manifestation annuelle dédiée au cinéma de la région Maghreb, qui se propose d’ « explorer et tisser des liens avec une cinématographie complexe qui s'invente entre plusieurs pays et trouve son inspiration à la fois dans le monde contemporain et dans la permanence de son identité », souligne-t-on.
Il est notamment question de «présenter des films représentatifs de cette cinématographie en pleine ébullition en créant un événement susceptible de faire découvrir plus largement cette production au grand public et aux professionnels et d'aider les films présentés à trouver un distributeur sur le territoire français», conclut-on.
Librement inspiré d’un fait réel, "Les anges de Satan" relate l'histoire de 14 jeunes musiciens de hard-rock (« satanistes rockers ») arrêtés par la police et condamnés pour " ébranlement de la foi musulmane " et " satanisme ".
"Les Jardins de Samira" de Latif Lahlou aborde divers sujets tabous à travers l’histoire de Samira mariée à un exploitant agricole veuf, sans enfant et impuissant. « Le manque d'affection et d'intérêt sexuel de son mari deviennent insupportables pour Samira qui jette alors son dévolu sur Farouk, le neveu de son mari ».
Le film documentaire "Nos lieux interdits" revient sur « les années de plomb » et la violence d’Etat qu’a connues le Maroc dans un passé récent. A travers la commission pour l'Equité et la Réconciliation créée à l’initiative de SM le Roi Mohammed VI, Leïla Kilani filme quatre familles dans leur quête de la vérité.
Les rapports Nord-Sud et le difficile dialogue entre Occident et Orient sont au centre du film "Tu te souviens d'Adil" de Mohamed Zineddine. Le réalisateur examine ces questions à travers les péripéties d’un jeune Marocain parti sur la rive nord de la Méditerranée à la découverte de ce monde si lointain et si proche à la fois.
Dans "Le tableau", Brahim Fritah nous fait partager l’histoire de son oncle M'Hammed Fritah, à travers un tableau qu'il a peint il y a plus de trente ans, peu après son arrivée en France. Ce tableau représente la Cité Portugaise d'El Jadida, et nous transporte depuis ses souvenirs de jeunesse jusqu'à aujourd'hui.
"Soleil de Printemps" (Latif Lahlou), c’est l'histoire d'un jeune homme d'origine paysanne, petit fonctionnaire à Casablanca, qui n'arrive pas à s'adapter à la vie de la grande cité.