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A bas l’article 475 du Code pénal ! Ce texte a porté le coup de grâce à Amina Filali, l'adolescente qui s'est donné la mort après son mariage avec l'homme qui l'avait violée. Un événement qui a suscité émoi et indignation. La société civile, les militants des partis politiques et les intellectuels n'ont cessé de crier au scandale et ont demandé l’abrogation des lois qui dénient toute humanité aux femmes. L’indignation a même franchi les frontières. Après le lancement de la pétition d’Avaaz, des militantes associatives marocaines expatriées aux Etats-Unis ont décidé de suivre cette lancée. Et la position du gouvernement marocain? Bassima Hakkaoui, ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, estime que l’amendement des textes de loi « incriminés » n’est pas chose aisé surtout puis que le contexte culturel marocain ne s’y prête pas encore. En attendant, combien d’Amina Filali seront-elles encore sacrifiées sur l’autel de «la hchouma»?