-
Le nouveau Premier ministre japonais dissout la chambre basse du Parlement
-
Sánchez veut une application dès l'été 2025 du pacte migratoire européen
-
A Beyrouth, l'afflux de déplacés ravive les tensions communautaires
-
Le Hezbollah tire des roquettes sur Israël
-
Bompard (LFI) défend l'appel à brandir des drapeaux palestiniens dans les universités
Les trois alliés ont achevé samedi ces manoeuvres de trois jours nommées "Freedom Edge", portant sur les missiles balistiques, la défense aérienne, la guerre sous-marine et la cyberdéfense.
Lors d'un sommet trilatéral l'année dernière, les dirigeants des Etats-Unis, de la Corée du Sud et du Japon avaient décidé d'organiser des exercices annuels en signe d'unité face aux menaces de la Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire, et à l'influence croissante de la Chine dans la région.
"Nous dénonçons fermement (...) les provocations militaires" contre la Corée du Nord, a déclaré le ministère des Affaires étrangères nord-coréen dans un communiqué publié dimanche par l'agence KCNA.
"Les relations entre les Etats-Unis, le Japon et la République de Corée ont pris l'allure d'une version asiatique de l'Otan, a-t-il ajouté, mettant en garde contre des "conséquences fatales".
Pyongyang "ne laissera jamais passer les actions prises par les Etats-Unis et leurs partisans pour renforcer le bloc militaire".
Le porte-avions américain à propulsion nucléaire USS Theodore Roosevelt, le destroyer lance-missiles japonais JS Atago et l'avion de chasse sud-coréen KF-16 ont été déployés pour ces exercices.
Pyongyang considère les exercices combinés de ce type comme des répétitions en vue d'une invasion.
La Corée du Sud a rejeté les accusations de Pyongyang dimanche, soulignant que ces derniers exercices étaient une continuation des exercices conjoints organisés régulièrement entre les trois pays alliés.
Il est absurde que la Corée du Nord, principale source de tension dans la péninsule coréenne, critique l'exercice "Freedom Edge" en le qualifiant d'"Otan asiatique", a déclaré le ministère sud-coréen de la défense dans un communiqué.
Ces dernières semaines, Séoul et Pyongyang se sont par ailleurs livrés à une guerre des ballons, la Corée du Nord envoyant des ballons remplis de déchets vers le sud, en représailles à des envois de propagande contre le régime nord-coréen par la Corée du Sud.
Séoul s'inquiète d'un rapprochement entre Moscou et son voisin imprévisible, et la Corée du Sud a multiplié les tests d'armement.
Les Etats-Unis et des pays alliés ont accusé vendredi la Corée du Nord d'enfreindre les mesures de contrôle d'armes en vendant, selon Washington, des missiles à la Russie utilisés dans la guerre en Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine s'est déplacé à Pyongyang en juin, pour la première fois depuis 24 ans, pour un sommet avec Kim Jong Un, en signe d'unité.