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L’évènement en sa première édition et en partenariat avec la CGEM, le Groupement des annonceurs du Maroc (GAM) et l’Association Uniconso pour la protection des consommateurs a vu la participation d’un panel de spécialistes de différentes disciplines (Nabil Taoufik, directeur de publication de Consonews, Ouadi Madih, président Unicoso, Omar Benaïcha, directeur à Africa, Bureau Veritas, Hind Slaoui, directrice à Centrale Danone, Hamid Lechhab, directeur de l’évalution des risques ONSSA, Mounir Jazouli, président du GAM et Aziz Ajbalou, secrétaire général, ministère des Affaires étrangères) qui se sont réunis pour débattre en public et dégager une présentation d’ensemble de la thématique "Protection du consommateur : levier du développement économique et social de l'entreprise".
La matinée fut riche et si l’ambiance fut chaleureuse et engageante, on le doit à Mohamed Setti, ingénieur conseil et maître de conférences qui, en tant qu’animateur et modérateur, a su diriger les débats et la présentation d’une main de maître si l’on peut dire.
Mais au-delà de la convivialité, ce qu’il faudra retenir de cet événement qui se voulait avant tout “un meilleur rapprochement marques/consommateurs’’ et dont l’ambition est de devenir un rendez-vous annuel à l’occasion de la Journée mondiale des droits des consommateurs, c’est que le chemin vers les objectifs tracés reste cependant bien long. Ardu en la circonstance, au regard de la multitude d’actions à mener, telles, en premier lieu, la sensibilisation et l’information dans le seul but de mieux protéger le consommateur d’autant plus qu’à ce titre les dispositions de la loi n°31-08 lui ont octroyé des droits que beaucoup semblent malheureusement ignorer.
Un changement de mentalité s’impose donc et Mounir Jazouli, un adepte de la défense citoyenne par réseaux sociaux interposés, tout comme d’ailleurs le panel réuni ont résumé à travers des exemples parfois anecdotiques les difficultés de la culture de la chose y afférente (chaîne du froid, fraude, l’informel et bien d’autres). Mais tous, sans exception, ont ressassé sans relâche les bienfaits du code de la consommation qui se veut protecteur du consommateur. Les représentants de l’autorité publique arguent même que chaque Marocain se devait de s’investir en tant que contrôleur de la qualité du produit au vu du nombre réduit de contrôleurs existants et agissant sur la scène consumériste.
Côté associatif (Unicoso) si on a insisté en plus d’une éventuelle adhésion, on n’a pas non plus négligé d’inciter le consommateur à se tenir éveillé et surtout à prendre connaissance amplement de la fameuse loi existante depuis quelques années déjà.
Pour l’assistance, assez touffue pour la circonstance, lors de la séance question/réponses, si l’impertinence fut de mise, elle resta quelque peu sur sa faim malgré les arguments plus que défensifs quant aux sujets mais empreints d’une zénitude absolue de la part de l’autorité publique à l’image du représentant de l’ONSSA à ce Moroccan 2018 Consumer Day qui a dû preuve d’une bonhomie à toute épreuve et souvent salutaire.
In fine, quel que soit le côté où l’on se retrouve, nous restons tous des consommateurs. Rien que pour cela et si tous “on voulait bien se donner la main” à travers l’action collective connexe, on viserait à obtenir des mesures qui permettraient des changements majeurs dans notre société, histoire de positiver notre façon de consommer pour notre santé et bien-être.