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Mme Bensimon s’est également rendue à El Jadida pour s’enquérir de l’état actuel de la synagogue, sise place Abdelkrim Khettabi, et prendre une série de photos indispensables à l’étude projetée. Pour rappel, la famille Bensimon est considérée comme l’une des familles notables de la communauté juive de la ville d’El Jadida. D’ailleurs, à ce jour, l’une des rues de la ville ainsi que la synagogue portent son nom. En effet, c’est l’arrière-grand-père paternel Nessim Bensimon avec ses trois frères Messod, Abraham et Mordechai qui ont bâti la synagogue probablement au début du XXème siècle et celle-ci fut dédiée en 1926 à la mémoire de la première femme de Nessim, Sulika, morte en couches et Sarah, sa deuxième femme. Ce lieu de culte connu sous le nom de la « Synagogue Bensimon » s’appelle officiellement Sha’ar Hashamayim (les portes du Paradis).
Cette synagogue aujourd’hui délabrée du fait du manque d’entretien et de l’usure du temps, était, au départ, une belle construction dont le sol et l’autel sont en marbre importé d’Italie. Elle disposait également d’une petite bibliothèque contenant des livres de la religion juive. Mais, à cause des départs des membres de la communauté, la synagogue inutilisée est restée à l’abandon depuis plusieurs années.
Aujourd’hui Marlène Bensimon, au nom des héritiers de la famille, en l’occurrence les descendants de Nessim, Messod, Abraham et Mordechai qui vivent surtout aux USA, au Canada, en France et en Israël, souhaitent que ce projet aboutisse et que la restauration future et tant attendue permette d’en créer un espace de cohabitation, d’échange et d’animation culturelle et touristique. Mme Bensimon précise, par ailleurs, que le livre de Mustapha Jmahri intitulé « La communauté juive de la ville d’El Jadida » lui a été extrêmement utile pour la rédaction de la partie historique de son étude faite pour soutenir son projet auprès des organismes publics et privés susceptibles d’être intéressés.
Marlène Bensimon, petite-fille de Saadia Bensimon, a grandi à Casablanca et étudié à Rabat et Grenoble. Elle a exercé comme enseignante au Maroc puis au Canada. Elle s’est mariée en 1979 à Londres où elle est devenue psychothérapeute.