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Dans un communiqué parvenu à la MAP, l'ICPC a affirmé suivre avec beaucoup d'intérêt l'évolution de la situation aux plans régional et national qui a mis sous les projecteurs les revendications de «lutte contre la corruption et les corrupteurs, de la fin de l'impunité et de la rupture avec les pratiques rentières et monopolistiques».
Consciente de son «rôle vital dans cette étape décisive», l'Instance, qui a tenu récemment son assemblée générale, insiste sur «la nécessité de s'inscrire réellement et sérieusement dans la lutte contre la corruption».
Concrètement, l'ICPC a procédé à un réaménagement de ses propositions en fonction des priorités du moment et de la nécessité de redresser le processus de réformes pour combattre la corruption. Et le communiqué d'énumérer les propositions réaménagées de l'instance : la prévention des actes de corruption, le renforcement de la reddition de comptes, la fin de l'impunité, la lutte contre les rentiers dans le domaine politique et contre les privilèges, la moralisation de la justice et la consécration de son rôle dans la lutte contre la corruption, la protection des citoyens qui dénoncent la corruption.
L'ICPC recommande l'intégration de toutes les parties concernées dans la préparation, le suivi et le contrôle de la stratégie nationale de prévention de la corruption, la mobilisation de tous les acteurs impliqués et la prise en compte de l'approche punitive dans la stratégie de la prévention de la corruption.
Elle recommande aussi l'adoption d'une approche globale qui inscrit les objectifs et les opérations programmées dans une vision stratégique, tout en fixant un calendrier d'application de ces objectifs.
L'ICPC invite également à prévoir l'impact réel des mesures adoptées et à prendre en considération les difficultés dans leur mise en œuvre ainsi que leur adéquation avec les objectifs escomptés.
Elle recommande aussi à mettre en œuvre des programmes de travail régionaux qui soient issus des grandes orientations et qui répondent aux impératifs de la bonne gouvernance territoriale.
La dernière recommandation de l'Instance porte sur la mise en place de mécanismes de coordination, de suivi, d'évaluation et de contrôle en plus d'une communication continue sur les projets.