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Ces coopératives opèrent dans différents secteurs, avec une priorité donnée à l'agriculture, l'artisanat et l'habitat, a précisé Mme. Marouane, lors d'une conférence de presse organisée à Rabat à la veille de la tenue des Assises de l'économie sociale et solidaire (les 20 et 21 novembre) prévues à Skhirat.
Néanmoins, l'appréciation de l'impact du secteur de l'ESS demeure trop qualitative et approximative si on exclut certains indicateurs approximativement estimés comme sa contribution au PIB se situant à 1,6 % et quelques données relatives à certaines coopératives telles que les coopératives de transformation laitière, a déploré Mme Marouane.
Le secteur de l'ESS au Maroc est confronté à plusieurs défis qui limitent son plein développement. En effet, l'absence d'une loi-cadre propre à l'ESS a longtemps contribué à cultiver l'image d'un secteur éclaté aux contours mal définis.
Il y a donc urgence de mettre en place une nouvelle réglementation de nature à unifier ce champ et contribuer à faire connaître son potentiel de développement, a noté la ministre, ajoutant qu'un grand vide reste aussi à combler en matière de restitution des données sur le secteur de l'ESS et sa réelle contribution à l'économie nationale.
Placées sous le thème: "Quels référentiels pour le développement et la mise en cohérence ?", ces Assises ont également pour objectif de discuter de l'expérience nationale et d'approfondir les pistes d'enrichissement en s'inspirant des expériences régionales et internationales, a relevé Mme.Marouane, à cette occasion. Ainsi, l'objectif principal de ces assises est de permettre l'échange entre les différentes parties prenantes de ce secteur autour, entre autres, des forces et des faiblesses de l'économie nationale sociale et solidaire et du besoin manifeste de cohérence des différentes dynamiques positives qui la traversent, a précisé la ministre.
L'évènement verra la participation de représentants des secteurs public et privé, de la société civile, d'entreprises de l'Economie sociale et solidaire et des universités, a-t-elle ajouté. Il connaîtra également la participation des invités étrangers venant de l'Afrique (Gabon, Mali, Sénégal, Cameroun, Kenya, Côte d'Ivoire, Bénin, Guinée, Burkina Faso, Egypte, Tunisie), de l'Europe (France, Espagne, Suisse, Italie), de l'Asie (Koweït, Malaisie, Philippines), de l'Amérique (Canada, Brésil, Pérou, Colombie) et d’organisations internationales (Alliance coopérative internationale, Bureau international du travail, PNUD, Institut panafricain). Ces Assises viendront consolider l'évolution que connaît le secteur, notamment avec le lancement de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH).











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