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Droit des générations futures




Première sortie télévisuelle du secrétaire général de la Jeunesse USFP


M’Hamed Hamrouch
Mardi 13 Juillet 2010

Ali Elyazghi déclare la guerre au séparatisme, à l’intégrisme et au nihilisme

Première sortie télévisuelle du secrétaire général de la Jeunesse USFP
Ali Elyazghi vient d’effectuer sa première sortie à la télévision, depuis qu’il a pris les commandes de la Jeunesse de l’USFP. Lundi soir, il était l’invité de « Tyiarat », l’une des émissions de débat les plus en vue de la deuxième chaîne nationale. A l’évidence, l’exercice est périlleux. Parce que la télé peut généralement être fatale à une personnalité publique, d’autant plus que l’invité portait sur les épaules ce soir-là le défi d’affronter pour la première fois la caméra et la responsabilité de représenter dignement l’une des structures vitales de l’USFP, en l’occurrence la Chabiba ittihadia. De mémoire de grand habitué des émissions-débat, rarement échange aura été aussi direct, franc et de surcroît osé. Que faut-il alors retenir du premier passage cathodique d’Ali Elyazghi ? On peut bien avoir 30 (bien trente) ans et faire preuve de sagesse. Ali Elyazghi a tordu le cou à l’idée selon laquelle la jeunesse n’est qu’une question de fougue, d’emportement et d’utopisme. Pur produit de la grande école ittihadie, élevé dans l’amour des valeurs de progrès, modernité et de démocratie, le fils de l’ex-Premier secrétaire général de l’USFP a su apporter les bonnes réponses aux questionnements qui préoccupent aujourd’hui non seulement la jeunesse socialiste mais tous les jeunes marocains. Au-delà de l’héritage socialiste dont l’USFP est dépositaire, et dont Ali Elyazghi est au fait, le SG de la Chabiba a également et surtout démontré qu’il a une vision. Interrogé sur les grands axes de son plan de bataille, le jeune Ali pointe trois ennemis à combattre : le séparatisme, l’intégrisme et le nihilisme. L’invité ne croyait, peut-être, pas avoir touché et fait toucher du doigt trois dangers fondamentaux qui guettent le Maroc d’aujourd’hui. Sur le premier front, l’actuel SG de la Chabiba ittihadia a déjà montré que le combat contre les sirènes du séparatisme ne devrait pas se cantonner à sa simple expression phonétique. L’enjeu est beaucoup plus lié à une lutte réelle sur le terrain qu’à de simples déclarations d’intention. C’est du moins la leçon que l’on a tirée de la brillante participation, en février dernier à Stockholm, en Suède, d’une importante délégation de la Chabiba au Congrès de l’Union internationale des jeunesses socialistes. A ce moment, la délégation conduite par Ali Elyazghi avait amené son homologue du Polisario à s’asseoir autour d’une même table et discuter du bien-fondé de la solution d’autonomie. « Cette initiative a renversé une tendance quasi-généralement acquise à la thèse du front indépendantiste », a fait valoir Ali Elyazghi, ajoutant que ce tête-à-tête avec la délégation du Polisario a permis de lui montrer que le Maroc d’aujourd’hui n’est plus celui des années soixante-dix, qu’il existe aujourd’hui dans le Royaume un climat réel de liberté, de démocratie et de progrès.
Autre preuve citée par Ali Elyazghi de ce formidable engagement de la Chabiba sur la défense de l’intégrité territoriale du Royaume, la première cause nationale, le séminaire qu’elle a organisé, pas plus tard que le week-end dernier à Tan-Tan, et dont l’enjeu principal était de montrer à la jeunesse marocaine originaire des provinces sahariennes que les fondateurs du Polisario, Al Ouali Sayed entre autres, n’avaient au départ jamais contesté la souveraineté du Maroc sur son Sahara et que, au contraire, ils combattaient pour le retour du Sahara dans le giron du Royaume.
Sur la question de l’intégrisme, Ali Elyazghi a là encore fait preuve d’une perspicacité remarquable. Interrogé sur une éventuelle alliance des socialistes avec les islamistes, il a stoppé net son interlocuteur en écartant cette éventualité. « Nous sommes face à des valeurs importées, elles sont contraires à la culture d’ouverture qui est la nôtre », a-t-il tranché, en précisant que les positions des uns et des autres sont et resteront inconciliables.
S’agissant, maintenant, de la question du nihilisme, Ali Elyazghi ne cache pas sa crainte mais affirme être disposé, avec ses camarades à la Chabiba, à porter et véhiculer un message d’espoir auprès de la jeunesse marocaine, en lui montrant que le changement est possible et que ce changement dépend également de leur implication et de leur disposition à participer à la vie politique de leur pays.
Quant au 8ème Congrès de la Jeunesse USFP, dont la date est annoncée pour fin 2010, Ali Elyazghi s’est voulu rassurant. « Les préparatifs vont bon train », a-t-il conclu, sur un ton rassuré et rassurant.


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1.Posté par Bouatlaoui Otman le 14/07/2010 19:40
Au fait je suis intriguépar le nom de cette personne, est ce le fils de son Papa, je parle de son papa qui a connu les années noires. lors de d'une de ses visite chez nous à Sidi Kacem, je lui avait demandé de m'expliquer sa blessure au pouce. C'était courageux de la part de cet homme de venir soutenir une femme lors d'une compagne parlementaire cruelle qu'à connu notre ville.
Avec le temps , la femme candidate s'est retirée de ce monde politique,. La femme , son mari ont lutté contre l'injustice, l'arrivisme, et les pouvoirs dus. C'est vrai je ne connais pas le fils à son père. Par contre j'ai une remarque: tous les leaders de la gauche au niveau mondial intrônisent leurs enfants, ou minimum ils leur laissent un sillon , qu'il suffit de suivre pour prolonger dans le professionalisme politique et les avantages qui vont avec. Lutter contre les nouveaux ismes doit commencer en cessant tout arrivisme. Je ne mets pas en doute les qualités de Ali, mais le peuple pense autre chose, et ce quel que soit le peuple ou la société, déjà je peux dire à Ali que son combat est déjà perdu, nous avons connu son papa plus de 30 ans de lutte, on aime l'original, ce n'est qu'un conseil, le monde politique nous a déçu, nous l'avons quitté sans regrets, votre poste nous l' a prouvé.

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