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«Cette amélioration résulte de la réduction des dépenses globales (-5,7%) et de la progression importante du solde des comptes spéciaux du Trésor (CST) de 7 MMDH et ce, en dépit de la baisse des recettes non fiscales de 35,9%», explique la même source qui relève notamment que les recettes ordinaires, hors TVA bénéficiant aux collectivités locales, se sont établies à fin novembre à 182,7 MMDH, en baisse de 3,9% par rapport à la même période un an auparavant.
Dans ce sillage, l’on a précisé que tandis que ce recul qui est dû principalement aux recettes non fiscales (-35,9%) a été enregistré, les recettes fiscales ont, pour leur part, affiché une progression de 2,5 % recouvrant une hausse aussi bien des impôts directs (+3,6%) que des impôts indirects (+2,2 %).
Et de souligner également que la bonne tenue des impôts directs est liée quasi exclusivement à la hausse de 9,3 % des recettes tirées de l’impôt sur le revenu (IR) qui se sont, de leur côté, élevées à 33,3 MMDH notant que cette évolution favorable résulte en totalité de l’IR retenu à la source sur les salaires du secteur privé.
Toujours selon la DTFE, s’agissant des recettes tirées de l’impôt sur les sociétés, elles se sont contractées de 2,4 % par rapport à leur niveau à fin novembre 2014 pour revenir à 33,5 MMDH faisant savoir, dans la foulée, que cette contre-performance s’explique pour l’essentiel par la réalisation au cours de la même période de l’année passée de recettes exceptionnelles au titre d’opérations de cession de capital.
Quant aux impôts indirects, l’on poursuit de même source que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a connu une légère hausse de 1%, induite essentiellement par la progression de la TVA à l’intérieur (+ 7%) pour s’élever à 18,7 MMDH, au moment où la TVA à l’importation a enregistré un repli de 2,6%.
En ce qui concerne les recettes tirées des taxes intérieures à la consommation (TIC), la note informe qu’elles se sont accrues de 4,9% en liaison principalement avec la hausse des TIC sur les produits énergétiques (+6,4%) et, dans une moindre mesure, de celles sur les tabacs (+2,6%). Au niveau des droits de douane, la DTFE fait état de recettes qui ont affiché une quasi-stagnation pour se maintenir à 7 MMDH signalant, par ailleurs, que les recettes non fiscales ont réalisé une sensible baisse de 35,9% liée au recul des recettes de monopoles de 23,7% conjugué à l’abaissement du rythme de réalisation des dons en provenance des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG).