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Sabine du Granrut est la nièce de Ghislaine Marchal, la victime qui avait inscrit en lettres de sang "Omar m'a tuer" sur le lieu de son assassinat. Sabine a décidé de se confier au journal "Le Parisien" sur la sortie du film de Roschdy Zem qui retrace l'affaire du meurtre de sa tante.
C'est en 1991 que débute l'affaire Omar Raddad. Le mystère qui entoure la scène de crime a donné l'idée à Roschdy Zem de réaliser un long métrage sur cette affaire criminelle très médiatisée à l'époque. Le film sort aujourd'hui en salles.
Sabine du Granrut remonte dans le passé et confie au "Parisien" : "Je venais d'annoncer à ma tante que j'étais enceinte. Elle a été tuée quelques jours après. Ce sont des souvenirs très émouvants". Sabine s'était préparée à la sortie de ce film, cependant elle ne s'attendait pas à une telle campagne d'affichage : "Je les (les affiches, ndlr) ai découvertes un lundi matin en prenant le bus dans Paris. On y voyait juste l'inscription 'Omar m'a tuer' en lettres de sang. C'était d'une grande violence. Ils n'en ont rien à faire de ce que nous ressentons".
Les proches de la victime n'ont pas essayé d'empêcher la réalisation du film, mais ils ont tout de même voulu protéger la mémoire familiale. "Mon cousin (le fils de Ghislaine Marchal, ndlr) a écrit en décembre 2010 à la production (…) et à Roschdy Zem pour leur demander d'indiquer à la fin du film les décisions dont fait l'objet M. Raddad. Notre avocat, Me Kiejman, leur a également précisé qu'ils ne pouvaient pas dire tout et n'importe quoi. Qu'ils défendent une thèse ne me gêne pas, mais ils peuvent le faire dans le respect de la victime et de la famille" a ajouté la nièce de la victime.
Sabine du Granrut regrette que l'équipe du film n'ait pas consulté les membres de sa famille : "Jamais on ne nous (la famille, ndlr) a demandé notre avis. […] Ma tante est à peine incarnée à l'écran. Sa voix, son regard n'existent pas."
La nièce de la victime reste persuadée de la culpabilité d'Omar Raddad dans l'affaire du meurtre de sa tante mais pour elle "[…] il semble que l'innocence de quelqu'un est plus vendeur que sa culpabilité. […]. Il n'y a qu'une seule victime, c'est ma tante."
Sabine ne sait pas encore si elle ira voir le film qui retrace l'affaire de l'assassinat de sa tante, elle dit se poser beaucoup de questions et a peur d'en sortir "bouleversée et révoltée".
C'est en 1991 que débute l'affaire Omar Raddad. Le mystère qui entoure la scène de crime a donné l'idée à Roschdy Zem de réaliser un long métrage sur cette affaire criminelle très médiatisée à l'époque. Le film sort aujourd'hui en salles.
Sabine du Granrut remonte dans le passé et confie au "Parisien" : "Je venais d'annoncer à ma tante que j'étais enceinte. Elle a été tuée quelques jours après. Ce sont des souvenirs très émouvants". Sabine s'était préparée à la sortie de ce film, cependant elle ne s'attendait pas à une telle campagne d'affichage : "Je les (les affiches, ndlr) ai découvertes un lundi matin en prenant le bus dans Paris. On y voyait juste l'inscription 'Omar m'a tuer' en lettres de sang. C'était d'une grande violence. Ils n'en ont rien à faire de ce que nous ressentons".
Les proches de la victime n'ont pas essayé d'empêcher la réalisation du film, mais ils ont tout de même voulu protéger la mémoire familiale. "Mon cousin (le fils de Ghislaine Marchal, ndlr) a écrit en décembre 2010 à la production (…) et à Roschdy Zem pour leur demander d'indiquer à la fin du film les décisions dont fait l'objet M. Raddad. Notre avocat, Me Kiejman, leur a également précisé qu'ils ne pouvaient pas dire tout et n'importe quoi. Qu'ils défendent une thèse ne me gêne pas, mais ils peuvent le faire dans le respect de la victime et de la famille" a ajouté la nièce de la victime.
Sabine du Granrut regrette que l'équipe du film n'ait pas consulté les membres de sa famille : "Jamais on ne nous (la famille, ndlr) a demandé notre avis. […] Ma tante est à peine incarnée à l'écran. Sa voix, son regard n'existent pas."
La nièce de la victime reste persuadée de la culpabilité d'Omar Raddad dans l'affaire du meurtre de sa tante mais pour elle "[…] il semble que l'innocence de quelqu'un est plus vendeur que sa culpabilité. […]. Il n'y a qu'une seule victime, c'est ma tante."
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