Du plastique de toutes les couleurs en provenance du passage de Mellilia
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Personne n’en parle. Et pourtant, c’est un sujet qui concerne plusieurs petites et moyennes entreprises qui se sont reconverties dans la production du papier. Leur espoir de voir les autorités faire réussir le projet «Zéro mika» était tellement grand qu’elles ont misé gros. Mais voilà que la réalité revient au galop. Au seul passage de Mellilia, l’on recense des dizaines de tonnes de plastique par jour. Du plastique de toutes les couleurs et de tous les modèles est introduit clandestinement à Nador pour être ensuite acheminé vers les autres régions du Maroc.
«Nous constatons malheureusement la présence sur les marchés de différents sacs de plastique. C’est comme défier les autorités et faire un pied de nez à un projet qui avait constitué le credo majeur de la COP22», confie Mohamed, jeune entrepreneur dans la région de l’Oriental. En fait, nombre d’entrepreneurs pointent du doigt le laxisme observé clairement notamment dans les grands marchés.
Ce laisser-aller a fait que des usines espagnoles en faillite, depuis quelques mois, sont revenues à la charge et inondent de plus en plus les marchés marocains. A Casablanca comme au Nord du pays, des usines informelles ont aussi vu le jour, selon des médias de la place. Sans oublier les grands stocks, sous le contrôle des spéculateurs. L’on dirait que l’opération qui a bénéficié d’une large campagne médiatique et d’une action de contrôle sur le terrain, commence à montrer ses limites. A l’Oriental, on pense que l’opération anti-plastique a tourné court, devenant une source de trafic.