Christopher Ross a eu à en faire le constat au gré des contacts avec les responsables marocains, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères en tête, avec les présidents des deux Chambres du Parlement, avec celui du CORCAS, mais aussi et surtout, avec les leaders des partis politiques, toutes mouvances ou tendances confondues. C’est donc tout un peuple, tout un pays, qui partage la même attitude et défend la même position. La même conviction.
Christopher Ross prend la relève de Peter Van Walsum qui a eu non seulement la perspicacité, mais aussi le courage et l’honnêteté de déclarer haut et fort que la thèse séparatiste relève du surréel et donc de l’impossible.
Chercher à repartir à zéro, comme le veulent les séparatistes et leurs mentors, c’est faire preuve de cécité et par là même d’immaturité.
Dans sa quête d’une solution à ce problème créé de toutes pièces pour satisfaire quelques desseins tordus et exigus, Van Walsum a eu à faire avec la seule proposition valable, logique, claire et réaliste : la proposition d’autonomie faite par le Maroc et qui a le plus normalement du monde, recueilli l’adhésion de bon nombre de pays, dont les grandes puissances et celles d’observateurs avertis. Ross est attendu aujourd’hui à Tindouf avant de continuer sur Alger.
On craint fort que ce ne soit inutile, que les mêmes ne fassent preuve de la même obstination sans être en mesure de proposer rien qui vaille.