«Le Parlement comme outil de développement». Le thème est, de ce fait, judicieusement choisi par notre consœur Narjis Rerhaye pour son émission radiophonique «Pile et Face». Et l’occasion d’être édifié sur «la chose» était d’autant plus propice que le principal intervenant n’était autre que Mustapha Mansouri, lui-même.
Et bien évidemment, l’absentéisme, cette trop vilaine tare qui fait que des ministres interpellés pour répondre à des questions engageant le pays et le peuple, sont amenés à le faire face à une petite assistance, faite d’une minorité englobant les derniers studieux, en l’absence de toute une armée de cancres qui boudent les débats, comme par conviction ou par on ne sait quel devoir.
Mansouri nous a rappelé au cas où nous l’aurions oublié que des sanctions devant frapper les parlementaires fantômes existent, et que c’est au niveau du passage à l’acte qu’il y a problèmes.
Devrait-on comprendre par là que le phénomène est appelé à durer et à s’éterniser et que de trop honorables gens devront continuer à empocher de bien gras émoluments et de bien grosses indemnités pour une responsabilité qu’ils n’assument pas ?
Peut-être ne faudrait-il pas trop désespérer. Monsieur le président ne nous promet-il pas le meilleur pour la séance à venir ? On devrait les voir, sous peu, au complet.