A peine a-t-il débarqué qu’il se fait un devoir de saborder tous ces efforts de paix déployés par toutes ces bonnes volontés soucieuses de trouver une issue à un conflit qui a trop duré et qui se trouve à l’origine d’incommensurables et insoutenables drames.
Le Lieberman en question a vite fait de partir en guerre contre le processus de paix, avançant qu’Israël ne doit faire aucune concession à l’égard des Palestiniens, ce serait, ose-t-il, de nature à plonger Tel-Aviv dans la guerre. Un argument digne de l’extrémiste, de l’ultranationaliste qu’il se targue d’être.
La conférence de paix Annapolis initiée en novembre 2007 ? Il ignore.
Le retrait du Golan syrien ? Il est foncièrement contre.
A quoi pourrait-on s’attendre de la part de quelqu’un qui se veut chantre de l’ultranationalisme? Fasciste, donc, de nature.
Mais tout en prétendant aimer « son » pays plus que tous les autres, le pauvre hère n’a pas oublié de s’en mettre plein les poches. Il a encaissé des pots-de-vin par millions, lui et toute sa smala, sans doute aussi ultranationaliste que lui. De l’argent sale donc qu’il a pris la peine de blanchir et d’investir bien loin de cette région que, lui et ses semblables, ne cessent d’enfoncer, au prix de discours belliqueux, de visées haineuses et de desseins expansionnistes.