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Ouverture de la première liaison maritime entre le Maroc et les USA


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Vendredi 12 Juin 2009

Ouverture de la première liaison maritime entre le Maroc et les USA
Enfin, une liaison maritime a été ouverte, lundi dernier, entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique à partir de Tanger.  Dans une allocution lue en son son nom, mardi à Casablanca, Abdellatif Mazouz, ministre du Commerce extérieur, a affirmé qu’il ne ménagera «aucun effort pour régler les problèmes d’accès aux deux marchés». 
  Depuis la mise en œuvre de  l’accord de libre-échange (ALE), les échanges entre les deux pays ont connu une évolution remarquable. Ils sont  passés de 11,7 milliards de dirhams en 2006 à 21,4 milliards de dirhams en 2008, soit une augmentation de 83%. Les USA sont devenus le sixième client et  le septième fournisseur du Maroc. Rappelons que l’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et le Maroc, signé le 15 juin 2004, est entré en vigueur le 1er janvier 2006 et a pour objectif le renforcement des relations économiques entre les deux pays.
Pour sa part, Saad Benabdellah, directeur général de Maroc Export, a mis le point sur les produits porteurs sur le marché américain, notamment, le cuir, l’agroalimentaire et le textile. De ce fait, il a estimé nécessaire d’adopter une approche pragmatique axée sur trois éléments principaux. Toutefois, il a souligné qu’il faut croire au marché et s’adapter à la culture américaine parce que  la façon de convaincre ou de vendre à un Américain diffère de celle utilisée pour séduire un Européen. De même, il a démontré que le marché américain est devenu stratégique pour Maroc.
Par ailleurs, d’autre interventions ont eu lieu visant  à expliquer les exigences techniques de l’ALE, recommander les bonnes pratiques et les expériences tirées d’autres pays bénéficiant d’accords de libre-échange similaires conclus avec les Etats-Unis, proposer les voies et les moyens pour promouvoir les produits et services sur le marché américain et identifier des partenaires commerciaux américains potentiels.
David Bult, propriétaire de Green Sahara fourniture, a qualifié le Maroc de « capitale mondiale de l’artisanat». Il a démontré que ce secteur possède toutes les chances de pénétrer avec force dans le marché américain à condition de changer de conception. Il a ainsi souligné, entre autres, certains obstacles que rencontrent les investisseurs américains. En plus des problèmes de langue et de capitaux limités, s’ajoute la crise économique, qui a amplifié la vulnérabilité de l’économie marocaine et les procédures administratives lourdes. 
Quant à Khalid Masri, directeur de Standards Associates, il a mis  l’accent sur  les différentes normes, conformes pour la plupart à celle de l’OMC, que les produits marocains doivent respecter pour accéder facilement au marché américain. «Ce dernier a un modèle des normes ascendant contrairement aux  pays de l’Europe et du monde arabe», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, les producteurs marocains doivent développer leurs capacités de production pour couvrir le marché américain, qui « présente une grande opportunité pour eux malgré sa complexité », a-t-il précisé.
Concernant les certificats sanitaires, les intervenants marocains, inquiets, ont sollicité une certaine souplesse en la matière. Dans le même ordre d’idées, il est opportun de citer le cas des tomates marocaines, qui ont  été refusées par les Américains à cause de la mouche blanche.
Ce séminaire sur l’accord de libre-échange Maroc – USA, organisé  par l’Ambassade des Etats-Unis à Rabat, en partenariat avec Maroc Export (Centre marocain de promotion des exportations) et la Chambre de commerce américaine au Maroc (AmCham), et en collaboration avec le ministère du Commerce extérieur, sous le thème “Optimiser le commerce avec les Etats-Unis dans le cadre de l’accord de libre-échange”, a été  marqué par la participation d’experts et de spécialistes du gouvernement et du secteur privé et public. Il vise à aider les entreprises marocaines à mieux tirer profit  de cet accord avec les USA.
 Il entre dans le cadre du programme de renforcement des capacités commerciales, financé par l’Initiative de partenariat au Moyen-Orient (MEPI) du Département d’Etat et mis en œuvre par International Executive Services Corps.



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