Pour bon nombre d’Européens et de Français surtout, étant connu que la France se trouve en tête du marché traditionnel du Maroc, les destinations dites de rêve, ne sont plus d’actualité, crise oblige.
Les safaris au Kenya, ou les périples vers les Iles Maldives, ou vers Honolulu… sont devenus un luxe inaccessible pour des bourses éprouvées par la récession.
Désormais, ce sont des pays comme le Maroc, la Tunisie, la Turquie ou l’Egypte qui sont appelés à avoir la cote…
Raison de plus pour rivaliser en idées, en propositions et en initiatives à même de promouvoir le produit Maroc.
Outre sa proximité de l’Europe, le Maroc présente d’autres avantages compétitifs et notamment celui ayant trait aux prix proposés par rapport à bien d’autres destinations. Mais si les prix proposés par les hôtels marocains sont, de l’avis des clients européens eux-mêmes, très compétitifs, ceux du billet d’avion, par contre, restent assez prohibitifs, même si les low coast ont assez réduit les charges.
Une baisse des prix est attendue une fois que les compagnies aériennes auront épuisé leur stock en carburant et qu’elles ont dû payer cher avec la flambée des prix qui sévissait alors …
C’est une bonne chose que les responsables cherchent à conquérir de nouveaux marchés tels la Russie, les pays de l’Est ou ceux du Golfe, mais avec cette nouvelle donne, pour peu qu’elle soit exploitée au mieux, les acquis concernant le marché dit traditionnel devront ainsi être consolidés.