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Pour mieux cerner la portée d’une telle nouvelle, il convient de rappeler par exemple que l’addax, ou antilope à nez tacheté, a été annoncé le 6 mai 2016, comme espèce dont l’extinction est imminente à l'état sauvage, par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), leur nombre n'étant plus que de 3. L’une des principales organisations non gouvernementales pour la conservation de la nature a également placé les gazelles dama dans sa liste rouge consacrée aux espèces en danger critique d’extinction. Le serval, quant à lui, est répertorié par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction dans l'Annexe II, avec la mention «non menacé d'extinction actuellement, mais pourrait l'être si le commerce n'est pas strictement contrôlé».
A la lumière de ces éléments, il est logique que le Jardin zoologique national de Rabat soit aux petits soins avec ses nouveau-nés. D’après le communiqué publié, on apprend que ces derniers « ont bénéficié d’un suivi médical approprié et d'une période de surveillance vétérinaire afin de leur permettre de faire leurs premiers pas dans leur nouvel environnement et de favoriser leur adaptation et leur intégration au sein de leurs groupes de congénères».
Vous l’aurez certainement compris, toutes ces naissances d’espèces menacées d’extinction portent le sceau de l’espoir. Celui d’un avenir moins sombre pour cette inestimable faune. Cela dit, il ne faut pas oublier qu’entre les placer dans un zoo et les réintroduire dans leur milieu naturel, il y a un grand pas que le zoo de Hanovre en Allemagne a franchi, et où les addax ont fait l’objet d’un élevage conservatoire dans le but de les réintroduire dans leur milieu naturel. Ce processus, le zoo de Rabat en prend également le chemin même si, malheureusement, ce ne sont pas les espèces les plus menacées qui sont concernées.
En effet, outre « un plan de collection visant la conservation de la faune sauvage selon les normes en vigueur dans les zoos internationaux », indique le communiqué du JZN, il y a un programme de conservation dédié aux espèces endémiques du Maroc, dont les antilopes sahélo-sahariennes ou les ibis chauves. Objectif :« Constituer des populations viables de ces animaux, en vue de leur réintroduction dans leur milieu d’origine, d’où ils ont disparu », soulignent les dirigeants du zoo aux 2000 animaux représentant 150 espèces parmi les trois classes animales les plus représentées dans les parcs zoologiques.