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Cette décision qui trouve son origine dans les dysfonctionnements ayant marqué la gestion de la mutuelle durant ces dernières années et qui ont fait l’objet d’un rapport accablant de l’Inspection générale des finances puis de l’ouverture d’une enquête judiciaire, n’aurait visiblement pas plu à certains lobbys et des poches de résistance qui ont tout fait pour amener le gouvernement à revenir sur cette décision. En l’espace d’une journée, deux rebondissements ont marqué ce dossier: les listes des candidats affichées par la mutuelle ont été modifiées pour y ajouter les noms des membres du conseil d’administration destitués ayant déposé leur candidature, et puis le report de ces élections à une date indéterminée.
Selon une source proche du dossier au ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, le gouvernement tente par ce report de préparer les conditions à des élections transparentes et crédibles qui seraient à même de rendre toute sa légitimité à cette institution qui, rappelons-le, a aujourd’hui à son passif quelque 550.000 dossiers médicaux non traités. La Mutuelle parle en effet « d’absence de conditions démocratiques nécessaires pour que ces élections se déroulent dans un climat de transparence et de concurrence loyale entre tous les adhérents». La réaction des syndicats ne s’est pas fait attendre. La commission nationale élargie des délégués et administrateurs de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques, a publié illico-presto un communiqué dans lequel elle dénonce à la fois « la recevabilité des candidatures des membres du conseil d’administration destitués et le report des élections ». Cette commission nationale qui englobe la FDT, l’UMT, l’ODT, l’UNMT et la CDT tiendra aujourd’hui à Rabat une conférence de presse pour jeter plus de lumière sur les tenants et les aboutissants de cette décision.
L’UGTM a également exprimé son regret suite à la décision du report, mais pas pour les mêmes raisons. Cette centrale syndicale considère en effet que « les conditions nécessaires étaient réunies pour le déroulement de ces élections», a-t-elle indiqué dans un communiqué rendu public.