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Une équipe de chercheurs strasbourgeois est parvenue à établir un lien entre une anomalie cardiaque et le phénomène de mort subite des nouveau-nés.
Pour aboutir à cette conclusion, l’équipe de chercheurs du Laboratoire de neurobiologie et de pharmacologie cardiovasculaire, associant pédiatres, pharmacologues et biologistes moléculaires a analysé pendant dix ans des cœurs de bébés décédés de mort subite en les comparant à d’autres cœurs de bébés décédés de mort traumatique.
Les chercheurs ont pu constater une "augmentation très significative" du nombre de récepteurs à l’acétylcholine, substance produite par le nerf vague dont la fonction est de freiner les battements du cœur. Si le système fonctionne trop intensément, il peut ralentir de manière intensive le rythme cardiaque et conduire, dans le cas extrême, à l’arrêt du cœur. D’après les chercheurs, "l'anomalie découverte permet de suggérer que ces décès pourraient être précisément associés à des activités anormalement élevées de ce nerf freinateur au niveau cardiaque". A partir de cette théorie, la possibilité d’un dépistage précoce pourrait être envisagée. L’anomalie est en effet facilement détectable grâce à un simple prélèvement sanguin. Un traitement visant à réduire l’activité excessive du nerf vague pourrait de ce fait être prescrit au nourrisson.
"L'originalité et l'intérêt majeur des travaux strasbourgeois résident dans la perspective d'un diagnostic précoce des risques courus par le nouveau-né, grâce à l'examen d'un simple échantillon sanguin et d'un traitement préventif, puisque les médicaments existent", a souligné Pascal Bousquet, directeur du laboratoire à l'origine de la découverte. En quinze ans, le nombre de décès de nourrissons pour raison inconnue a déjà fortement baissé en raison de l’arrêt du couchage systématique du bébé sur le ventre au profit du couchage sur le dos.
Pour aboutir à cette conclusion, l’équipe de chercheurs du Laboratoire de neurobiologie et de pharmacologie cardiovasculaire, associant pédiatres, pharmacologues et biologistes moléculaires a analysé pendant dix ans des cœurs de bébés décédés de mort subite en les comparant à d’autres cœurs de bébés décédés de mort traumatique.
Les chercheurs ont pu constater une "augmentation très significative" du nombre de récepteurs à l’acétylcholine, substance produite par le nerf vague dont la fonction est de freiner les battements du cœur. Si le système fonctionne trop intensément, il peut ralentir de manière intensive le rythme cardiaque et conduire, dans le cas extrême, à l’arrêt du cœur. D’après les chercheurs, "l'anomalie découverte permet de suggérer que ces décès pourraient être précisément associés à des activités anormalement élevées de ce nerf freinateur au niveau cardiaque". A partir de cette théorie, la possibilité d’un dépistage précoce pourrait être envisagée. L’anomalie est en effet facilement détectable grâce à un simple prélèvement sanguin. Un traitement visant à réduire l’activité excessive du nerf vague pourrait de ce fait être prescrit au nourrisson.
"L'originalité et l'intérêt majeur des travaux strasbourgeois résident dans la perspective d'un diagnostic précoce des risques courus par le nouveau-né, grâce à l'examen d'un simple échantillon sanguin et d'un traitement préventif, puisque les médicaments existent", a souligné Pascal Bousquet, directeur du laboratoire à l'origine de la découverte. En quinze ans, le nombre de décès de nourrissons pour raison inconnue a déjà fortement baissé en raison de l’arrêt du couchage systématique du bébé sur le ventre au profit du couchage sur le dos.