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A travers l'organisation d'une session à ce propos, qui se tient du 25 novembre jusqu'au 26 décembre, cette direction provinciale est devenue la première à l'échelle nationale à faire profiter l'ensemble des enseignants des matières scientifiques du secondaire collégial de cette formation, a indiqué le directeur des affaires éducatives à la direction provinciale du ministère de l'Education nationale de Tanger-Asilah, Abdelilah Fizazi, dans une déclaration à la MAP.
Cette formation s'inscrit dans le cadre de la mise en place des dispositions de la loi-cadre 51-17 et de la vision stratégique 2015-2030, en particulier du projet 7 relatif au renforcement de la maîtrise des langues étrangères, a-t-il précisé, expliquant que ces sessions bénéficieront à plus de 540 enseignants, notamment des matières scientifiques.
Ces sessions ont pour objectif principal de renforcer les compétences linguistiques des enseignants conformément à la loi-cadre qui prévoit l'alternance linguistique, a-t-il fait savoir, ajoutant que cette initiative permettra aux formateurs de maîtriser la langue française et d'enseigner les matières scientifiques en arabe et en français.
L'enseignant de la langue française et encadrant de cette formation Mohamed El Harrak a relevé que ces sessions ont été élaborées de manière à permettre aux enseignants d'acquérir les compétences nécessaires pour enseigner les matières scientifiques dans la langue de Molière, précisant que chaque groupe bénéficiera de cinq jours de formation (un jour par semaine).
Quant à l'enseignante en mathématique et bénéficiaire de cette formation Fairouz Ezzayer, elle a mis en avant les avantages de ce programme qui contribuera au renforcement des compétences linguistiques des enseignants.
Les bénéficiaires de cette formation, supervisée par 18 encadrants, ont été répartis à raison de 30 enseignants par groupe.
Lancement à Meknès d’un projet de gestion intégrée de l'eau et de la terre
Le projet ‘’I-Walamar’’, portant sur l’utilisation des technologies innovantes pour une gestion intégrée de l'eau et de la terre au Maroc, a été lancé mercredi à Meknès, en présence d’universitaires et d'experts marocains et allemands.
Ce projet, financé par la république fédérale d’Allemagne à hauteur de 2,5 millions d’euros sur une période de cinq ans, vise la réutilisation des ressources hydriques rares, la préservation des services écosystémiques, la restauration des sols fortement dégradés et une optimisation des pratiques de culture dans la région de Fès-Meknès.
Le projet consiste en un transfert de technologies allemandes vers le Maroc, dont l’octroi d’équipements et la mise en place de compétences dans le domaine de traitement des eaux, à travers notamment la création d’une station d'épuration des eaux usées (STEP) au sein de la Régie autonome de distribution de l’eau et de l’électricité à Meknès, a indiqué à la MAP le président de l’Université Moulay Ismail de Meknès, Hassan Sahbi.
Ce procédé tend à traiter les eaux dégradées à cause de diverses sources de pollution, a-t-il ajouté, notant que le projet porte sur de nombreux axes, dont le traitement et l’usage des eaux dans l’agriculture.
Le projet, a-t-il dit, implique notamment l’Institut allemand de recherche pour l’aménagement des eaux et des déchets (FIW) et des partenaires locaux, dont l’Ecole nationale d'agriculture de Meknès, l’Institut national de la recherche agronomique, l’Agence du bassin hydraulique de Sebou et l’Université Moulay Ismail.
De son côté, le directeur général de l’Institut allemand de recherche pour l’aménagement des eaux et des déchets, Freidrich Wilhelm Bolle, a rappelé que le projet I-Walamar consiste à traiter et transformer les eaux usées à des fins agricoles, notant que la coopération entre l’institut et le Maroc date depuis plus de 20 ans dans les domaines de la pollution liquide et solide.
En marge de la cérémonie de lancement du projet I-Walamar sur les technologies innovantes pour une gestion intégrée de l'eau et de la terre au Maroc, des ateliers ont été organisés sur la ‘’Stratégie globale de la gestion de l’eau’’, ‘’La valorisation des résidus oléicoles, des boues d’épuration, des eaux usées’’ et ‘’L’étude socio-économique de l'adoption des pratiques innovantes et de la gestion durable de l'eau et du foncier’’.