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Organisée durant quatre jours par la Maison de l’élu relevant de la région Marrakech-Safi, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer, cette rencontre, encadrée par l’expert allemand en sciences politiques et politiques publiques, Andreas Marchetti, jette la lumière sur le rôle des collectivités territoriales dans le cadre de la diplomatie parallèle.
Selon une note de présentation de cet événement, le thème de cette rencontre est d’une grande actualité, étant donné que la coopération décentralisée couvre un nouveau domaine pour les relations internationales où les collectivités territoriales jouent un rôle central.
Ces dernières années, les collectivités territoriales aspirent à jouer des rôles sur la scène internationale dépassant les frontières nationales pour confirmer leur présence dans un domaine qui était du seul ressort des gouvernements au niveau central et contribuer à l’enrichissement de l’échange et de la coopération au niveau international.
L’apparition des collectivités territoriales en tant qu’acteurs sur la scène internationale, ajoute la note, constitue un indicateur de la réussite de ces entités dans leurs pays, étant donné que la décentralisation et la régionalisation sont liées au processus de démocratie et d’élargissement des champs de libertés.
La mise en œuvre de la diplomatie parallèle reste tributaire de la recherche d’autres possibilités pour la mise en œuvre des rôles des différents acteurs dans la politique extérieure et l’étude des canaux devant être exploités au service des intérêts suprêmes de la nation.
Les pouvoirs publics sont appelés à associer les instances politiques, les centres de recherche scientifiques et les ONG œuvrant dans le domaine de la diplomatie et relations internationales pour l’élaboration d’orientations et initiatives en rapport avec la politique extérieure du pays.
Cette vision, ajoute la même source, exige des acteurs politiques et de la société civile, l’adoption d’approches globales claires basées sur une nouvelle stratégie fondée sur une dimension pratique et institutionnelle, tout en adoptant des outils médiatiques et de pensée assimilant et soutenant l’orientation visée. La note met l’accent sur la diplomatie numérique en préservant les constantes politiques extérieures, mais en inventant des outils plus audacieux et plus efficaces dans sa gestion.