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Les marcheurs ont saisi l’occasion pour distribuer un communiqué aux parlementaires, dans le but d’exposer des photographies de victimes des violations des droits de l’Homme dans les geôles du Polisario et les noms des tortionnaires dont la plupart continuent d’occuper d’importants postes de responsabilité dans la hiérarchie du Polisario.
Dans le même ordre d’idées, la semaine dernière a connu un important remaniement qui a touché les différentes structures du dispositif sécuritaire dans les camps du Polisario.
Ces mouvements seraient justifiés aux yeux du DRS algérien par la multiplication des sit-in, des marches de protestation et par la fronde à laquelle doit faire face la direction du Polisario.
L’inscription à l’aide de peinture du slogan « dégage », sur la chaussée conduisant au QG du Polisario, était la goutte qui a fait déborder le vase et a mis hors de lui le chef du Front qui est confronté à de multiples problèmes dont la révolte des jeunes Sahraouis de Tindouf, qui couvait depuis plusieurs semaines déjà et que sa réélection à la tête du mouvement n’a fait qu’exacerber. C’est ainsi que la plupart des responsables de la sécurité du camp de Rabouni ont été remplacés et mutés vers d’autres postes de contrôle.
Ce nouveau remue-ménage dans les services de sécurité intervient après l’enlèvement de trois travailleurs humanitaires occidentaux, le 23 octobre 2011. Le rapt dans le camp de Rabouni avait alors soulevé de multiples interrogations. Surtout que le site qui abrite le siège du Polisario est étroitement surveillé de jour comme de nuit.
Le DRS avait alors ordonné à Mohamed Abdelaziz de revoir de fond en comble le dispositif sécuritaire dans les camps.
Toutes les failles sécuritaires avaient été retapées, notamment quand on a su que l’enlèvement des deux travailleurs humanitaires espagnols et de leur collègue italienne, avait été l’œuvre d’Al Qaïda aidée par des éléments du Polisario. Mais il semble que ces replâtrages successifs du dispositif sécuritaire n’arrivent pas à enrayer la multiplication des bourdes dans les camps du Polisario, ni à satisfaire les exigences du DRS.