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Ils étaient des dizaines de Casablancais de tous les âges, en particulier des jeunes, à avoir afflué aux Jardins de l'Hérmitage pour défendre leur droit à une ville plus écologique, à l’appel de l'Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre (AESVT Maroc).
Dans le cortège emmené par une troupe de percussionnistes, on pouvait lire plusieurs écriteaux qui résumaient l’esprit et les revendications de cette mobilisation, comme "Nous sommes très loin des 10 m² par habitant. Casablanca 1 m²", "Ensemble pour une forêt d’avenir" ou "Mère nature, tu l’aimes ou tu la perds".
"C’est une marche pour attirer l’attention tant des citoyens que des responsables sur le fait que l’aménagement des espaces verts dans les villes n’est pas uniquement un impératif pour la santé publique mais un moyen vital pour régler le problème de la pollution de l'air et sonore, ainsi que pour améliorer les rapports entre les gens dans les quartiers", a déclaré à la MAP le président de l’AESVT, Abderrahim Ksiri, notant que les experts ont dénombré une trentaine de fonctions écologiques, sociales et culturelles que peuvent jouer ces espaces.
Il a fait remarquer que la ville de Casablanca est "très loin" de la règle de 10 m² par personne fixée par les Nations unies, considérant qu’il faut "freiner son urbanisation galopante car son extension annuelle estimée à 600 hectares est énorme, en l’absence d’une nouvelle approche des espaces verts".
La non-réalisation de la ceinture verte qui devait protéger la métropole "interpelle les élus pour repenser l’espace public et de vie, en coordination avec l’Agence urbaine et avec l’implication des citoyens", a-t-il suggéré.
La marche pour les espaces verts intervient au lendemain d’une campagne de plantation à la forêt de Bouskoura, dans la banlieue sud de Casablanca, en clôture de la "Semaine Verte 2020" organisée par l’AESVT dans plusieurs villes entre le 24 février et le 1er mars 2020.