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Le secteur bancaire s’est notamment bien comporté en 2008 et la tendance de croissance pour ce secteur devra se poursuivre en 2009, mais à un rythme moins soutenu, a-t-on indiqué lors d’un séminaire organisé par BMCE Capital sur le thème : “Le marché boursier marocain face à la tourmente de la crise financière internationale”, avec la participation de responsables de BMCE Capital, de spécialistes de la Bourse et d’opérateurs économiques. La plupart des secteurs d’activité, dont le secteur bancaire, n’ont pas été impacté directement par la crise financière internationale, a-t-on souligné, relevant, toutefois, que la fin de 2008 était difficile à la Bourse de Casablanca, mais moins difficile par rapport à d’autres places financières de la région arabe.
La méforme du marché boursier en 2008 s’explique notamment par un effet psychologique et un manque de dynamisme sur le marché primaire, suite au report d’introduction en bourse de plusieurs sociétés, a-t-on fait remarquer.
Et d’estimer, concernant les perspectives 2009, que la résilience sera confirmée de l’économie nationale grâce à la dynamique locale animée par l’accélération du budget d’investissement de l’Etat et des entreprises publiques et les perspectives d’une bonne année agricole.
Les intervenants ont, par ailleurs, appelé les investisseurs et les professionnels à contribuer à la restauration de la confiance sur le marché boursier, au financement de la croissance et à la création de l’emploi et à la modernisation du marché boursier.
Ils ont également émis l’espoir de voir les pouvoirs publics opter, dans les futures opérations de privatisation, pour l’ouverture de capital à la bourse, en vue de redynamiser le marché boursier.