A titre d’illustration, il convient de citer le cas de cette belle bâtisse de Had Soualem qui n’a ouvert ses portes qu’après que l’OFPPT y a installé l’un de ses centres de formation.
Pis, le désintérêt manifeste porté à ces établissements a même conduit à la décrépitude plus ou moins avancée des 400 et quelques Maisons de jeunes réparties à travers les différentes régions du Royaume.
L’inauguration récente à Sidi Bernoussi et au quartier Al Hank de Maisons de jeunes fraîchement construites, mérite donc d’être mise en relief, ne serait-ce que parce qu’elle témoigne du fait que le gouvernement n’a pas entièrement oublié que ces établissements publics d’un genre particulier jouent un rôle éminemment important dans la socialisation des jeunes et constituent un espace incontournable d’apprentissage des valeurs de tolérance et d’ouverture sur l’Autre.
Les cérémonies organisées en l’occasion nous ont malheureusement rappelé une situation on ne peut paradoxale. En effet, plus le ministère de la Jeunesse et des Sports avance de chiffres pour justifier non seulement son action, mais aussi sa dénomination, plus l’on se rend compte que cet effort est insuffisant au regard des besoins réels et supposés de cette strate de la population qui fera du Maroc ce qu’il sera demain.