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Macron, Poutine, les Bleus…Trois anecdotes du livre d'Alexandre Benalla


Samedi 9 Novembre 2019

Macron, Poutine, les Bleus…Trois anecdotes du livre d'Alexandre Benalla
L’ancien collaborateur du chef de l’Etat français publie un livre pour raconter sa vérité. L’ouvrage qu’il avait d’abord envisagé de titrer «J’assume», s’intitule finalement : «Ce qu’ils ne veulent pas que je dise», publié chez Plon. «Des gens ont écrit une histoire qui n’est pas la mienne, ils m’ont mis sur une scène, puis ils ont éteint le projecteur. Mais moi je reste sur la scène et je rallume le projecteur. Je raconte désormais mon histoire», justifie-t-il auprès du «Point» qui publie jeudi les bonnes feuilles du livre. L'ex-collaborateur y raconte sa rencontre avec Emmanuel Macron, la campagne présidentielle, ses missions à l'Elysée, ses affaires, ses ambitions...
Quand Macron, sous la douche, alerte par erreur la sécurité
Alexandre Benalla raconte une anecdote cocasse qui s’est produite un soir à l’Elysée. Un groupe de gendarmes d’une unité spéciale chargée d’intervenir à toute heure dans l’enceinte de l’Elysée en cas d’agression, déboule au niveau des appartements privés du président après une alerte. A la porte, ils échangent avec Brigitte Macron : «Madame, c’est l'équipe de sécurité. Vous pouvez nous laisser entrer? Je dois vérifier que le président va bien. S’il vous plaît». La porte ne s’ouvrant pas, ils insistent : «Madame, je dois entrer. C’est la procédure». «Rien à faire, Brigitte refuse, écrit Alexandre Benalla. Elle ne peut pas expliquer que son mari est sous la douche, dans le plus simple appareil, alors elle bloque l’accès, au grand désarroi des gendarmes». Au final, le chef de l’unité a pu «passer la tête dans l’entrebâillement de la porte et apercevoir de loin» Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat, qui a rassuré tout le monde par un «tout va bien», avait appuyé par inadvertance sur un bouton déclenchant l’alerte.
Tensions à Versailles avec les hommes de la sécurité de Poutine
Lors de la visite à Versailles de Vladimir Poutine, en mai 2017, les agents du GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) ont joué des coudes avec les hommes de la sécurité du président russe. Le but était d’éviter que les hommes de Poutine, en nombre, collent les deux chefs d’Etat et apparaissent sur les images. Alexandre Benalla et le colonel Lavergne, le chef du GSPR, ont mobilisé les effectifs de la compagnie de CRS affectée à la sécurité de l’Elysée. «Plusieurs dizaines d’hommes en civil se sont postés devant la double porte qui donne sur la galerie (des Batailles, à Versailles, Ndlr). Lorsque la délégation arrive, Lavergne et moi ouvrons les deux battants, juste le temps que les deux présidents passent avant de les refermer au nez et à la barbe des suiveurs, explique encore Benalla. Les hommes de la CRS qui se sont aussitôt rabattus pour former un rideau défensif se prennent l’assaut de plein fouet. Après quelques échanges virils et autres arrachages de chemises, les Russes battent en retraite».
Improvisation lors de la réception à l’Elysée des champions du monde de foot
Au lendemain de la victoire des Bleus au Mondial 2018, l’équipe de France de football, de retour à Paris, est reçue à l’Elysée après une descente des Champs Elysées, sources de frustrations pour les supporters. Alexandre Benalla explique que lors de la réception à l’Elysée, un responsable de la Fédération française de football lui explique qu’il y a eu un couac dans leur organisation. «Les joueurs devaient aller au Crillon pour retrouver leurs familles, récupérer les bagages et manger un morceau avant de partir. Mais on n'a pas réservé tout l’hôtel», détaille-t-il selon les propos rapportés par Benalla, qui se charge alors de trouver une solution. «Dans la minute j’appelle le général Bio-Farina pour lui demander d’ouvrir l’hôtel Marigny, qui est juste à côté et sert à héberger les hôtes étrangers de la France. Par chance, il est vide», raconte-t-il. Il prévient également Guillaume Gomez, chef des cuisines du palais présidentiel. «J’ai deux cents personnes à nourrir vite fait. Possible?», lui demande Benalla. «On te prépare deux cents plateaux. Dans une heure trente, ça va?», lui répond le chef. «Formidable. Tu envoies ça à Marigny, c’est pour les Bleus et leurs familles», conclut l'ex-collaborateur du chef de l'Etat.
 


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