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Dans une allocution lue en son nom à l'ouverture des travaux de la 12ème Conférence Interrégionale Enviro Water (9 au 11 novembre), M. Akhenouch a ajouté que la demande en eau est en constante progression, faisant remarquer que les changements climatiques réduisent les disponibilités de la ressource et la pollution en affecte la qualité.
Et le ministre de poursuive que compte tenu du poids déterminant du secteur de l'agriculture dans la croissance économique du Maroc et des enjeux sociaux et de développement durable qui y sont liés, l'agriculture a été confirmée en tant que secteur prioritaire de la politique économique et sociale du pays, rappelant que ceci a été matérialisé par le lancement en 2008 du plan de développement agricole "Maroc Vert" conçu conformément aux Hautes Instructions Royales.
"Conscient que les besoins en eau pour l'agriculture représente 80 % des prélèvements d'eau, notre pays a aussi démarré un programme national d'économie d'eau en irrigation destiné à la reconversion des techniques d'irrigation vers le système de goûte à goûte sur d'importantes surfaces irriguées jusque-là en gravitaire", a dit le ministre.
M. Akhenouch s'est félicité aussi de l'initiative de l'Association Nationale des Améliorations Foncières, de l'Irrigation, du Drainage et de l'Environnement (ANAFIDE) d'organiser parallèlement à cette conférence, un atelier consacré à l'économie d'eau en irrigation destiné à la restitution des résultats de la conférence électronique organisée en collaboration avec le FAO il y a un an.
En outre, la préservation de l'environnement a été aussi érigée en priorité nationale à travers la mise en place de bases légales et institutionnelles et d'instruments économiques et financiers d'incitation, a expliqué M. Akhenouch, faisant savoir que de grands projets environnementaux ont été lancés pour accompagner le Maroc dans son mouvement de développement propre.
Le ministre a fait remarquer, d'autre part, que la tenue de cette rencontre initiée, en partenariat avec l'Institut International de l'Eau et de l'Environnement, témoigne de cette volonté continue du Royaume à développer la coopération Sud-Sud avec les pays de l'Afrique subsaharienne confrontée également aux mêmes problèmes de rareté de l'eau, de baisse de la productivité du secteur agricole et de la dégradation de l'environnement.
De son côté, Abdellah Bekkali, président de l'ANAFIDE a fait savoir que le bilan en Afrique est amer, puisque 50 % des lits d'hôpitaux sont encore occupés par des malades souffrant de pathologies, souvent liées à l'eau. Et de poursuivre que même si des progrès ont été réalisés, le problème reste de taille, car 900 millions d'habitants de par le monde n'ont toujours pas accès à l'eau potable, faisant remarquer que le changement climatique n'est plus une préoccupation sectorielle, réservée aux spécialistes et aux militants, mais est un enjeu capital des sociétés, qui doivent impérativement en combattre les causes, en prévenir les effets et y adapter leur fonctionnement. M. Bekkali a tenu à indiquer, en outre, que le Maroc donne une grande importance aux questions environnementales et pour preuve une Charte nationale globale de l'environnement est en cours d'élaboration par le gouvernement, avec pour objectif la sauvegarde des espaces, des réserves et des ressources naturelles " Initiée par l'ANAFIDE en collaboration notamment avec la Commission Internationale de Génie Rural, cette conférence se veut une opportunité pour discuter de l'avenir de ces deux secteurs pour les pays en développement ainsi que pour répondre à la question du déficit alimentaire que connaît le monde.
"Gestion de la rareté de l'eau", "Aspects quantitatifs et qualitatifs de l'eau", "Aspects socio-économiques de la gestion de l'eau" et "Gestion et planification des usages multifonctionnels de l'eau et du territoire", sont les principaux axes de réflexion autour desquels s'articuleront les débats.