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La flambée de la devise helvétique, due notamment à l'abandon du taux plancher de 1,20 franc pour un euro, "a entraîné des pertes de change sur l'ensemble des monnaies de placement", précise-t-on de même source.
Le stock d'or a, pour sa part, accusé une moins-value de 3,2 milliards de francs dans une conjoncture marquée par une évolution défavorable sur les marchés de l'or, des changes et des capitaux.
Le franc suisse s'est récemment affaibli vis-à-vis de l'euro, atteignant lundi son plus bas niveau depuis le mois de mars dernier : la monnaie unique a presque atteint 1,07 franc, mais cette tendance ne s'est toutefois pas poursuivie.
Selon les experts, l'économie helvétique traverse une phase de récession, plombée par l'appréciation du franc et la chute des cours du brut.
A cet égard, le principal institut de prévision économique du pays, KOF a, dans ce contexte, revu à la baisse ses projections de croissance en tablant sur une baisse du PIB de l'ordre de 0,5%, alors qu'il prédisait une croissance de 1,9% en début d'année.
Le taux de chômage devrait ainsi repartir à la hausse, en passant de 3,2 en 2014 à 3,4% en 2015, puis à 4,1% en 2016, toujours selon l'institut KOF. Côté exportations, les secteurs bien positionnés à l'international devraient rester à l'abri de la récession, particulièrement l'industrie horlogère, l'électroménager, les branches chimiques et pharmaceutiques, en ce sens qu'ils disposent de marges élevées bien supérieures à la moyenne. La conclusion d'un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, l'innovation, la recherche d'efficacité et la délocalisation d'une partie de la production à l'étranger permettraient de contrer les effets du franc fort.