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C'est ce village situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de Guelmim et dont Libé avait rapporté les sit-in organisés par les habitants pour dénoncer l'abandon par les autorités de leur village.
Dans un communiqué de presse adressé à plusieurs tribunes françaises, l'AAYF (Association des Aït Yacine de France) a dénoncé "la situation dramatique" des habitants de Hassi Elgah, d'où sont originaires ses membres. Ce village sahraoui serait plongé dans le dénuement total, en l'absence des services et des infrastructures de base (eau potable, électricité, dispensaires...).
Les populations de Hassi Elgah seraient donc livrées à leur sort depuis de longues années, en dépit des promesses des élus locaux, une situation que déplore Zine El Abidine Aït Bahia, président de l'AAYF. Selon lui, elle aurait contraint de nombreux habitants à l'exode vers les provinces et les régions voisines, à la recherche de meilleures conditions de vie.
Sentant leur région d'origine exclue des projets régionaux de développement, les membres de l'AAYF souhaitent conjuguer leurs efforts avec la récente mobilisation des habitants du village, en lançant un appel aux responsables gouvernementaux. Ils demandent que des actions soient entreprises pour le désenclavement et l'amélioration des conditions de vie des populations de Hassi Elgah.
Zine El Abidine précise qu'"aujourd'hui, le village est sans courant électrique, sans eau potable, sans réseau de communication, sans structures de soins, sans infrastructure routière…". Et d'ajouter que "des enfants, des femmes et des vieillards sont (...) privés des besoins vitaux".
L'AAYF demande en l'occurrence la mise en œuvre d'une politique de développement, dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), pour que ce village sahraoui puisse être équipé du minimum requis à même d'assurer la survie de ses habitants. Ce cri du cœur trouvera-t-il un écho favorable auprès des autorités?