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Effectivement, en quelques clics, les usagers d’Instagram pourront désormais signaler des publications qu’ils estiment être de la désinformation. Objectif ? Attirer l'attention de fact-checkers indépendants pour qu'ils puissent la vérifier, a expliqué une porte-parole de Facebook, qui contrôle le réseau social. Et d’assurer : « Nous investissons lourdement pour limiter la propagation de fausses informations sur toutes nos plateformes ».
S’agissant des publications Instagram qui seront signalées, elles ne seront a priori pas effacées si elles ne violent pas le règlement du réseau. En revanche, elles ne seront plus visibles via la fonction "explore" ou en faisant une recherche à l'aide d'un mot-dièse.
Pour sa part, Facebook, propriétaire d’Instagram depuis 2012 pour près d’un milliard de dollars, ambitionne dans les années à venir, de faire appel à l'intelligence artificielle pour que cette nouvelle technologie serve à détecter les publications fausses avant même qu'elles ne soient signalées par des humains.
Si la firme de Mark Zuckerberg s’implique autant, ce n’est vraiment pas le fruit du hasard. C’est en réalité en réaction à des accusations la visant en 2016, en l’occurrence, de ne pas avoir pris au sérieux assez tôt les tentatives de désinformation d'officines russes proches du Kremlin pour influer sur la présidentielle américaine de 2016 en faveur de Donald Trump. Des faits d’ailleurs reconnus par Facebook.