Autres articles
-
Une première : Découverte des éclairs sur la planète Mars
-
Les mineurs clandestins sud-africains face au crépuscule du charbon
-
La Grèce compte plus de 2.000 failles sismiques actives
-
Selon une étude française, aucun lien démontré entre téléphone portable et cancer
-
La principale agence sanitaire américaine relaie une fausse théorie sur les vaccins
Vingt ans après la chute du Mur de Berlin, le système de tunnels qui a permis à plusieurs centaines d’Allemands de l’Est de passer à l’Ouest existe toujours, et représente même une véritable attraction touristique, avec plus de 150.000 visiteurs recensés l’an dernier.
Les tunnels creusés sous le Mur ont constitué un des moyens utilisés par les Allemands de l’Est pour passer à l’Ouest, et sont aujourd’hui une des attractions les plus populaires de Berlin, tant auprès des locaux que des touristes. En 2008, plus de 150.000 personnes ont exploré les sous-sols de la capitale allemande, visitant ses bunkers et les tunnels. Dans les années 60 et 70, Hasso Herschel a aidé des dizaines d’Est-Allemands à passer à l’Ouest via les tunnels clandestins, dont certains ont été creusés par lui-même. “Cela a été la meilleure chose que j’aie faite de toute ma vie”, estime ce retraité de 74 ans.
Certains tunnels mesuraient moins de 30 mètres de long et d’autres jusqu’à 170 mètres. Certains ressemblaient à de petits tubes où l’on devait ramper, alors que d’autres étaient assez grands pour permettre de se tenir debout. Il fallait entre trois jours et six mois pour creuser ces galeries, qui ont vu le jour entre octobre 1961 et avril 1982. En tout, environ 300 personnes ont réussi à s’enfuir par ces tunnels.
Les tunnels étaient souvent découverts par les gardes-frontières ou la Stasi, la police secrète est-allemande, avant de pouvoir être utilisés. D’autres se sont effondrés accidentellement ou ont été inondés par de l’eau souterraine.
“Au total, nous avons compté 71 projets de tunnel, dont 20% ont connu la réussite”, précise Dietmar Arnold, à la tête de l’association “Berliner Unterwelten”, qui propose des visites guidées et veut ouvrir davantage de structures souterraines au public. “La plupart des tunnels ont été creusés de l’Ouest vers l’Est, souvent par des hommes qui étaient déjà passés à l’Ouest et qui essayaient de faire sortir le reste de leur famille d’Allemagne de l’Est”, explique-t-il lors d’une récente visite guidée.
Les tunnels creusés sous le Mur ont constitué un des moyens utilisés par les Allemands de l’Est pour passer à l’Ouest, et sont aujourd’hui une des attractions les plus populaires de Berlin, tant auprès des locaux que des touristes. En 2008, plus de 150.000 personnes ont exploré les sous-sols de la capitale allemande, visitant ses bunkers et les tunnels. Dans les années 60 et 70, Hasso Herschel a aidé des dizaines d’Est-Allemands à passer à l’Ouest via les tunnels clandestins, dont certains ont été creusés par lui-même. “Cela a été la meilleure chose que j’aie faite de toute ma vie”, estime ce retraité de 74 ans.
Certains tunnels mesuraient moins de 30 mètres de long et d’autres jusqu’à 170 mètres. Certains ressemblaient à de petits tubes où l’on devait ramper, alors que d’autres étaient assez grands pour permettre de se tenir debout. Il fallait entre trois jours et six mois pour creuser ces galeries, qui ont vu le jour entre octobre 1961 et avril 1982. En tout, environ 300 personnes ont réussi à s’enfuir par ces tunnels.
Les tunnels étaient souvent découverts par les gardes-frontières ou la Stasi, la police secrète est-allemande, avant de pouvoir être utilisés. D’autres se sont effondrés accidentellement ou ont été inondés par de l’eau souterraine.
“Au total, nous avons compté 71 projets de tunnel, dont 20% ont connu la réussite”, précise Dietmar Arnold, à la tête de l’association “Berliner Unterwelten”, qui propose des visites guidées et veut ouvrir davantage de structures souterraines au public. “La plupart des tunnels ont été creusés de l’Ouest vers l’Est, souvent par des hommes qui étaient déjà passés à l’Ouest et qui essayaient de faire sortir le reste de leur famille d’Allemagne de l’Est”, explique-t-il lors d’une récente visite guidée.









Une première : Découverte des éclairs sur la planète Mars
