-
Tétouan: Ouverture d'une Conférence sur les villes intelligentes méditerranéennes
-
Mise en lumière de l'importance de relever les défis de la santé au travail afin de répondre aux urgences sanitaires
-
La CMSS met en place de nouvelles démarches de normalisation de ses prestations
-
Rencontre sur les réalisations du Mécanisme national de protection des droits des personnes en situation de handicap
-
Le Conseil de la concurrence alerte sur une éventuelle augmentation des prix des boissons servies dans les cafés
Ziad Atallah, fraîchement nommé ambassadeur du Liban au Royaume, était l’invité des étudiants-chercheurs en masters des sciences politiques et communications.
Jamal Hettabi, doyen de la FSJES de Mohammedia, a mis en relief la profondeur et la solidité des relations maroco-libanaises. Il a invité les étudiants à saisir l’occasion pour découvrir l’expérience diplomatique de l’invité, tout en s’orientant vers un échange d’expérience avec les universités libanaises qui se sont toujours distinguées au niveau international.
Pour Said Khomri, chef du département du droit public, cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une dynamique d’ouverture de la FSJES de Mohammedia sur son contexte institutionnel, diplomatique notamment. Une opportunité pour les étudiants-chercheurs, d’après lui, de saisir les aspects de la fonction diplomatique tout en capitalisant l’expérience des universités libanaises.
Ziad Atallah a salué l’initiative qui constitue une valeur ajoutée pour les deux parties. Par ailleurs, il a tenu à écarter tout débat politique et religieux et de rester ouvert sur tout échange d’expérience ou partage culturel. Pour l’ambassadeur du Liban, la langue mère devrait constituer un levier de créativité et de développement des nations.
Il a, à cet effet, exhorté les étudiants-chercheurs à en prendre soin tout en insistant sur l’importance de l’information.
Ziad Atallah, expérience à l’appui, a rejeté toute forme de diplomatie loin des services du ministère des Affaires étrangères.
« Il n’y a pas de diplomatie parlementaire ou associative, il n’y a qu’une seule diplomatie basée sur des normes scientifiques et législatives bien précises. On peut parler de formes de coopération mais pas de diplomatie non officielle » a-t-il tenu à préciser.
L’ambassadeur du Liban s’est dit prêt à soutenir tout projet de jumelage ou de partenariat scientifique et culturel entre la FSJES de Mohammedia et des universités libanaises. Il a, par ailleurs, lié la situation de la Ligue des Etats arabes aux relations conflictuelles de ses membres.