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Selon la même source, les hausses des produits alimentaires observées entre juillet et août 2013 concernent principalement les «fruits» (9,2 %), les «légumes» (2,9 %), le «lait, fromage et œufs» (2,8 %) et les «viandes» (2,7 %), précise le HCP, soulignant une baisse de 0,2 % des prix du «café, thé et cacao».
Les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Al-Hoceima (4,3 %), Guelmim (2 %), Dakhla (1,7 %), Agadir (1,6 %) et à Tétouan et Meknès (1,4%), ajoute la même source.
La composition du panier de référence de l’IPC qui est un indicateur social et économique couramment utilisé pour mesurer les variations dans le temps et dans l’espace du niveau général des prix des biens et services acquis ou utilisés par les ménages, contient 478 produits et 1067 variétés représentant la majorité des produits consommés par la population urbaine et classés en 12 divisions et 41 groupes.
En raison de l’importance de l’alimentation dans les dépenses des Marocains, ceux-ci se sentent non seulement concernés par cet indice, mais aussi fort sensibles aux prix des produits qu’ils consomment.
Or, ceux-ci ne cessent de prendre de la hauteur, à tel point qu’ils ne permettent plus aux nombreux smicards que compte notre pays de subvenir à leurs besoins essentiels ni aux classes moyennes de prétendre à un quelconque confort.
L’entrée en vigueur de l’indexation partielle des carburants en début de semaine ne manquera certainement pas de donner plus d’allant à cette flambée des prix qui porte atteinte tant au pouvoir d’achat qu’à la consommation restée seule en lice pour tirer la charrette du principal moteur de croissance qu’est la demande intérieure.
Laquelle s’inscrit, jour après jour, et à vue d’œil, dans un trend baissier que les cinq hausses de l’IPC enregistrées depuis le début de l’année en cours n’ont fait qu’accentuer.