Un large éventail de solutions permettant de générer des ressources idoines selon l’OIT
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Dans un récent Rapport mondial sur la protection sociale 2017-2019, l’organisation onusienne a soutenu que même les pays les plus pauvres ont les moyens d’étendre la protection sociale à tous leurs citoyens.
L’OIT, qui vient de publie plusieurs guides et outils faciles d’utilisation pour promouvoir le dialogue social national en vue d’étendre la protection sociale, en veut pour preuve qu’une couverture universelle des pensions de vieillesse a été obtenue dans plus d’une vingtaine de pays.
L’organisation onusienne cite en exemple, l’Afrique du Sud, la Bolivie, le Botswana, le Brésil, le Cap-Vert, la Chine, le Lesotho, Maurice, la Mongolie, la Namibie, le Timor-Oriental, Trinité-et-Tobago et la Tanzanie.
Selon l’OIT, les pays ne disposant de moyens budgétaires suffisants pour instaurer des socles de protection sociale « doivent étendre progressivement la couverture et les prestations de sécurité sociale en fonction des capacités budgétaires nationales, en combinaison avec des régimes d’assurance sociale de type contributif ».
Comme l’a souligné Isabel Ortiz, directrice du Département de la protection sociale de l’OIT, «il est impératif que les gouvernements explorent toutes les solutions financières possibles pour promouvoir un développement socio-économique national fondé sur l’emploi et la protection sociale».
D’après elle, « il suffirait de 0,23% du PIB mondial pour financer ces allocations qui peuvent changer la vie de 700 millions de personnes – près de 10% de la population mondiale. Cela ne représente que 1,1% de ce que les pays du G20 ont consacré au sauvetage du secteur financier en 2009 ». A l’en croire, ce serait qu’une question de priorités.
Quoi qu’il en soit, l’OIT a affirmé que l’éventail des solutions permettant de générer des ressources pour la protection sociale est très large.
Figurent parmi celles-ci, la réaffectation des dépenses publiques, l’accroissement des recettes fiscales, l’augmentation des recettes provenant des cotisations de sécurité sociale, le lobbying en faveur des aides et des transferts, l’élimination des flux financiers illicites et gestion de la dette, entre autres.
Selon l’organisation, grâce à sa nouvelle évaluation des coûts des socles de protection sociale, il est désormais facile d’estimer « le coût des prestations familiales, des allocations pour orphelins, des allocations de maternité, des programmes de travaux publics pour les chômeurs, des allocations pour personnes handicapées et des pensions pour personnes âgées ».
Après calcul, il ressort que le coût des allocations universelles pour 364 millions d’enfants, 81millions de femmes enceintes, 103 millions de personnes ayant une incapacité sévère et 153 millions de personnes âgées varie de 0,3% du PIB en Mongolie à 9,8% du PIB en Sierra Leone – avec un coût moyen estimé à 4,2% du PIB dans 57 pays à faible revenu, a-t-elle précisé sur son site Internet officiel.