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Profitant de la dissolution des précédents syndics qui géraient les quatre immeubles de cette copropriété, des quidams s'y étaient introduits et y faisaient la pluie et le beau temps. Le temps passant, ils ont fini par prendre leurs quartiers dans ces immeubles dont les copropriétaires avaient omis ou refusé de continuer à se conformer aux dispositions du chapitre II de la loi n°18-00 relative au statut de la copropriété des immeubles bâtis. Lesquelles disposent, entre autres, que les copropriétaires se trouvent de plein droit groupés dans un syndicat doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière et précisent les modalités de son fonctionnement et de son financement.
Ne disposant plus de syndicat, les copropriétaires qui résident pour la plupart en dehors de Marrakech voire en Europe ont ainsi commencé à ressentir les méfaits du manque d’entretien des parties communes de leurs résidences et de celui de l’absence d’un gardiennage efficient. Pis, certains d’entre eux ont même vu leurs appartements vandalisés par les squatteurs qui avaient élu domicile dans le compound.
Pour remédier à cette situation désastreuse, ils ont donc créée un groupe sur watsap et se sont organisés pour élire un nouveau syndic. Ils ont également adressé des lettres à l’ambassadeur du Maroc à Paris, au wali de la région et au préfet de police de Marrakech pour attirer leur attention sur la situation et demander que justice leur soit rendue.
Leur assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue le 30 septembre n'a pas été, bien entendu, du goût des squatteurs qui, en guise de mesure de rétorsion, se sont livrés à des actes d’intimidation qui ont eu pour résultat de détériorer davantage les infrastructures constitutives des parties communes du compound et n’eût été l’intervention des autorités locales appelées à la rescousse, la situation aurait pu devenir plus dramatique dans ce point noir de la ville ocre.