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A l’occasion de Aid Al Maoulid, Libération présente ses vœux déférents à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à la famille Royale, au peuple marocain et à l’ensemble de la Oumma islamique
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Incendie au quartier général de la mission internationale au Darfour : Omar el Béchir attendu en Ethiopie
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Le greffier du Tribunal spécial pour le Liban présente sa démission
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Plusieurs pays occidentaux ne participent pas aux travaux : La conférence sur le racisme s’est ouverte sur fond de défections
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L’amour aux temps de l’immigration : Lecture du film “Un fiancé pour Yasmina” d’Irène Cardona
Samira va préserver sa virginité jusqu’au mariage. Mais, face à un homme impuissant, la relation sexuelle ne sera pas consommée par le mari –sauf dans le rêve- mais par le neveu, Farouk. Ce dernier a toujours les pieds nus. Il ne met ses chaussures que pour aller au village ! C’est Samira qui va lui acheter une nouvelle paire de chaussures que ce dernier cachera soigneusement dans son placard, là où il cache aussi les magazines féminins, sources de fantasmes pour lui. Dans Les jardins de Samira, ces chaussures peuvent être associées à la sexualité (Trouver chaussure à son pied !). Toutes neuves, peuvent-elles être associées à cette relation « nouvelle» avec Samira, la femme de Driss ?
L’acte sexuel consommé avec Farouk, Samira ne peut plus quitter le foyer conjugal. Elle est tombée en quelque sorte dans le « piège » de Driss. N’étant plus vierge, elle ne peut plus revendiquer haut et fort l’impuissance de son mari. Les preuves sont contre elle. Elle ne peut plus retourner en arrière. Farouk est parti -mission accomplie !- et elle, elle reste seule avec un mari impuissant et un beau-père handicapé. Son secret, elle le gardera avec elle, pour toujours, dans son jardin secret…