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La croissance des Dix-Neuf a été de 0,3%, alors que le consensus des économistes donnait une expansion trimestrielle de 0,4%, qui aurait égalé celle du premier trimestre.
Cette croissance modeste tranche avec les éléments de soutien que sont un euro faible, bon a priori pour l'exportation, et le puissant stimulant monétaire constitué par les rachats d'actifs de la Banque centrale européenne. Une enquête Reuters publiée récemment montrait que les économistes anticipent un plateau de 0,4% par trimestre pour la zone euro jusqu'à la fin de l'année prochaine.
"L'impact de la croissance ralentie de la Chine sera largement compensé par une demande solide des Etats-Unis et du Royaume-Uni", dit Holger Schmieding (Berenberg Bank), qui prévoit 0,3% de croissance au troisième trimestre et 0,4% au quatrième trimestre.
"Evidemment, si la Chine était source d'une contagion majeure aux pays émergents, la croissance du coeur de l'Europe souffrirait un peu en dépit de fondamentaux intérieurs positifs". En Allemagne, première puissance économique européenne, la croissance a accéléré un peu à 0,4% au deuxième trimestre, contre 0,3% au premier, mais est inférieure au consensus qui la donnait à 0,5%, freinée par un accès de faiblesse de l'investissement, s'expliquant par l'hypothèque chinoise, aggravée par la dévaluation inattendue intervenue mardi dernier et qui a ébranlé les marchés financiers.
La moitié des 30 entreprises de l'indice Dax de la Bourse de Francfort ont publié des résultats financiers supérieurs aux attentes des investisseurs pour la période avril-juin. Plus des deux tiers ont toutefois maintenu simplement leurs prévisions initiales pour l'ensemble de l'année, en raison des incertitudes économiques et géopolitiques.
A cause de ces dernières, la dépendance de l'économie allemande au commerce extérieur, qui demeure pour l'instant un atout majeur, pourrait en effet devenir facteur de risque.
Le sentiment des investisseurs et des analystes financiers en Allemagne s'est d'ailleurs dégradé en août selon la dernière enquête de l'Institut ZEW, publiée récemment.
Faiblesse de l'investissement et une forte baisse des stocks ont pesé sur la croissance du deuxième trimestre, tandis qu'un euro faible a, lui, soutenu l'exportation, a dit l'Office fédéral de la statistique à propos du PIB allemand.