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Les filiales marocaines de groupes français apportent une contribution de 500 MDH au Fonds spécial pour la gestion de la pandémie

Au-delà de la contribution financière, les entreprises françaises ont fait d’importants dons en nature

Lundi 13 Avril 2020

Les filiales marocaines de groupes français apportent une contribution de 500 MDH au Fonds spécial pour la gestion de la pandémie
 Les filiales marocaines de groupes français et entreprises à capitaux français implantées au Maroc ont annoncé une contribution de 500 MDH au Fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie du coronavirus, mis en place sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI.
Dans le cadre de l’élan de solidarité nationale initié par SM le Roi Mohammed VI pour la gestion de la pandémie du Covid-19 au Maroc, ces entreprises des différents secteurs, bancaire, assurantiel, agro-alimentaire, industriel et énergie ont pris une part active dans la solidarité organisée dans le pays, pour faire face aux impacts de cette pandémie, indique un communiqué conjoint des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF)-Maroc et de l’ambassade de France au Maroc.
Au-delà de cette contribution financière, les entreprises françaises ont fait d’importants dons en nature, à savoir produits et paniers alimentaires, ordinateurs portables, masques, gel hydroalcoolique et équipements divers, alors que d’autres ont mis à disposition leurs locaux ou usines en soutien aux autorités marocaines dans la lutte contre la pandémie, ajoute le communiqué.
Concernant le secteur agroalimentaire, les entreprises participent notamment à l’initiative lancée par un collectif d’entreprises regroupées sous le hashtag "#Tadamoune 2020", qui ont mis gracieusement à la disposition des autorités plusieurs millions de produits alimentaires, rapporte la MAP.
Par ailleurs, dans le secteur des transports, ces entreprises se sont jointes à l’effort national par un don de 50 véhicules fabriqués au Maroc, de 50 ambulances, de plusieurs centaines de milliers de masques et par des dons de carburant afin de soutenir les équipes médicales et les forces auxiliaires dans leur travail au quotidien.
Pour le secteur hôtelier, elles ont mis des chambres à la disposition des personnels de santé engagés dans la lutte contre l’épidémie dans plusieurs régions du Maroc. Les entreprises gérant un contrat de délégation de service public (distribution de l’électricité et de l’eau, assainissement, gestion des déchets, gestion des transports) mettent par ailleurs tout en œuvre pour pérenniser un service aux usagers de qualité, alors que celles du secteur de la santé sont pleinement mobilisées, en lien étroit avec les autorités sanitaires du Royaume pour fournir des moyens de traitement (médicaments, gel hydroalcoolique, respirateurs…).
En outre, une maison d’édition française a décidé de donner accès au contenu audio de ses collections jeunesse en arabe, français et anglais aux enfants du Royaume. Toutes les entreprises françaises ou à capitaux franco-marocains, y compris les PME, ont mis en place des plans de continuité de leur activité et seront exemplaires pour préserver au maximum l’emploi et la rémunération de leurs salariés pendant cette période, conclut le communiqué.

Autorisation de retrait de l'aide financière des Ramedistes dans certains cas exceptionnels

Le retrait des aides financières, accordées aux Ramedistes dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire décrété, peut se faire, à titre exceptionnel, à compter de ce lundi, si le bénéficiaire est en incapacité de se déplacer ou décédé, annonce, samedi, le ministère de l'Economie, des Finances et de la Réforme de l'administration.  "Les aides financières accordées aux Ramedistes, dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire décrété, sont servies aux seuls chefs de ménage. Toutefois, dans le cas où le chef de ménage est décédé ou se trouve dans l'incapacité de se déplacer et dans le cas où la carte nationale d'identité du chef de ménage est perdue ou n'est plus valide, le retrait de l'aide financière peut se faire, à titre exceptionnel", indique le ministère dans un communiqué, précisant que cette procédure entrera en application à compter d’aujourd’hui lundi 13 avril. Dans le cas où le chef de ménage est décédé, son conjoint est autorisé à retirer le montant de l'aide sous réserve de présenter sa carte nationale, la carte d'identité du défunt, le certificat de décès et la carte Ramed portant l'identité du défunt et celle du conjoint, explique la même source. Si le bénéficiaire est malade ou en incapacité de se déplacer, il est autorisé à charger quelqu'un de son entourage proche pour retirer l'aide, fait savoir le communiqué, ajoutant que pour ce faire, ce dernier doit présenter la carte d'identité du bénéficiaire, un justificatif de l'incapacité de se déplacer, ainsi que la carte d'identité de la personne mandatée pour le retrait portant la même adresse que celle sur la carte nationale du bénéficiaire ou à défaut habitant à proximité. Dans ce cas, l'employé de l'agence bancaire ou de l'établissement de paiement doit identifier la personne qui a retiré le montant.
Pour les bénéficiaires dont la carte nationale d'identité n'est plus valide, le retrait de l'aide financière peut se faire sur la base de la carte d'identité expirée. Les Ramedistes qui ne disposent plus de leurs cartes nationales d'identité pourront fournir toute preuve d'identité officielle valide mentionnant leur numéro de la carte d'identité nationale, leur photo et leur nom complet (carte Ramed, permis de conduire, passeport).

Décélération à 4,9% du crédit bancaire en février

Le rythme d'accroissement annuel du crédit bancaire au secteur non financier a décéléré de 5,3% à 4,9% en février 2020, indique Bank Al-Maghrib (BAM).
Cette évolution reflète un ralentissement de la croissance des concours aux sociétés non financières privées de 6,3% à 5,8%, un repli de 3,5%, après une hausse de 0,4%, des crédits aux sociétés non financières publiques et une quasi-stagnation des prêts aux ménages à 4,4%, indique BAM dans une note sur ses indicateurs clés des statistiques monétaires de février 2020.
La ventilation par objet économique du crédit bancaire au secteur non financier fait ressortir un ralentissement de 7,7% à 6% du rythme de progression des facilités de trésorerie et de 4,4% à 4,1% de celui des crédits à la consommation. En revanche, la croissance des prêts immobiliers a stagné à 3,4% et celle des crédits à l’équipement est passée de 5,7% à 6%. En glissement mensuel, le crédit bancaire au secteur non financier s'est accru de 0,5%, reflétant une hausse de l’ensemble de ses composantes. En effet, les facilités de trésorerie ont augmenté de 0,5% et les concours à l’équipement de 0,4%, tandis que les prêts à l’immobilier ont marqué une progression de 0,3% et les crédits à la consommation de 0,5%.


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