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La ténacité et la persévérance paient. Ce ne sont pas les femmes soulalyates qui peuvent prétendre le contraire. Ces femmes sont privées du droit d’hériter des terres collectives au nom d’une coutume ancienne. Manifestations, sit-in, rassemblements, elles ont porté leur combat sur tous les fronts ; elles ont été soutenues par la société civile, notamment par l’Association démocratique des droits des femmes (ADFM). Leurs efforts ont fini par porter leurs fruits et des droits ont été arrachés. C’est ainsi qu’elles ont réalisé des avancées juridiques significatives. Entre 2009 et 2012, suite aux pressions qu’elles ont exercées, le ministère de l’Intérieur a publié des circulaires sur la question. Certes beaucoup d’avancées ont été faites mais le chemin est encore très long. «Il faut reconnaître que la dernière circulaire prise en 2012 est une grande avancée mais nous ne comptons pas nous arrêter à si bon chemin. D’autres objectifs se profilent à l’horizon notamment la promulgation d’une loi qui consacrera les droits des Soulalyates », nous a affirmé Khadija Ouldemmou, membre de l’ADFM
Les femmes des terres collectives déplorent toujours leurs acquis précaires. Bien qu'une circulaire ait été diffusée pour rétablir ce droit, les Soulaliyates confirment qu’elle en sont encore loin. Le nouveau cadre juridique existe bel et bien mais encore faut-il le respecter. C’est un problème crucial qui se pose, comme nous l’explique Mme Ouldemmou : «Beaucoup d’embûches entravent la mise en application de la circulaire de par la mentalité machiste qui sévit au sein des tribus». Des représentants des Jmaa ne reconnaissent pas aux femmes le droit de bénéficier des terres et de leurs revenus au même titre que les hommes. Cela change bien évidemment d’une région à l’autre. C’est pourquoi elle appelle à ce qu’il y ait un contrôle rigoureux afin de mieux préserver les acquis à ce niveau.
D’ailleurs, les acteurs concernés souhaitent que le gouvernement aille jusqu’au stade de légiférer sur ce sujet. Il va de soi qu’une loi leur ferait franchir un grand pas dans leur lutte. Dans cette perspective, ONU Femmes, partenaire stratégique de l’ADFM, soutient activement ces revendications.
En attendant de réaliser ces objectifs, l’ADFM continue à porter haut la voix de ces femmes. Elle milite ainsi pour que les Soulalyates siègent comme représentantes au sein des Jmaa comme leurs égaux. A rappeler que cette association a été la première à épouser la cause des Soulalyates et n’a épargné aucun effort depuis le début de leur combat en 2007, afin de combattre l’injustice et le déni de leurs droits.
Cet accompagnement est axé sur deux volets distincts. Le premier porte sur la formation en vue d’aider ces femmes à conquérir leur indépendance. Quant au second, il intervient plutôt au niveau politique à travers un plaidoyer auprès des décideurs politiques notamment le ministère de l’Intérieur. L’ADFM estime par ailleurs, que ces femmes "ne reçoivent pas le traitement qu'elles méritent alors que la nouvelle Constitution interdit d'une manière forte et explicite toute discrimination basée notamment sur le sexe, et qu’elle consacre l'égalité des hommes et des femmes dans tous les domaines".
Les femmes des terres collectives déplorent toujours leurs acquis précaires. Bien qu'une circulaire ait été diffusée pour rétablir ce droit, les Soulaliyates confirment qu’elle en sont encore loin. Le nouveau cadre juridique existe bel et bien mais encore faut-il le respecter. C’est un problème crucial qui se pose, comme nous l’explique Mme Ouldemmou : «Beaucoup d’embûches entravent la mise en application de la circulaire de par la mentalité machiste qui sévit au sein des tribus». Des représentants des Jmaa ne reconnaissent pas aux femmes le droit de bénéficier des terres et de leurs revenus au même titre que les hommes. Cela change bien évidemment d’une région à l’autre. C’est pourquoi elle appelle à ce qu’il y ait un contrôle rigoureux afin de mieux préserver les acquis à ce niveau.
D’ailleurs, les acteurs concernés souhaitent que le gouvernement aille jusqu’au stade de légiférer sur ce sujet. Il va de soi qu’une loi leur ferait franchir un grand pas dans leur lutte. Dans cette perspective, ONU Femmes, partenaire stratégique de l’ADFM, soutient activement ces revendications.
En attendant de réaliser ces objectifs, l’ADFM continue à porter haut la voix de ces femmes. Elle milite ainsi pour que les Soulalyates siègent comme représentantes au sein des Jmaa comme leurs égaux. A rappeler que cette association a été la première à épouser la cause des Soulalyates et n’a épargné aucun effort depuis le début de leur combat en 2007, afin de combattre l’injustice et le déni de leurs droits.
Cet accompagnement est axé sur deux volets distincts. Le premier porte sur la formation en vue d’aider ces femmes à conquérir leur indépendance. Quant au second, il intervient plutôt au niveau politique à travers un plaidoyer auprès des décideurs politiques notamment le ministère de l’Intérieur. L’ADFM estime par ailleurs, que ces femmes "ne reçoivent pas le traitement qu'elles méritent alors que la nouvelle Constitution interdit d'une manière forte et explicite toute discrimination basée notamment sur le sexe, et qu’elle consacre l'égalité des hommes et des femmes dans tous les domaines".