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Les grands prédateurs carnivores du Kenya pourraient disparaître d'ici cinquante ans, si aucune mesure n'est prise pour les protéger. Noah Wekesa, ministre kenyan de la Forêt et de la Faune, est inquiet.
Il y a cinquante ans, le Kenya comptait 30.000 lions, 10.000 léopards, 10.000 guépards, 20.000 lycaons et 50.000 hyènes, a indiqué Noah Wekesa. Aujourd'hui, les experts estiment que seuls 2.000 lions, entre 800 et 1.160 guépards et 800 lycaons subsistent dans le pays. "Si nous ne faisons rien et regardons à nouveau ces chiffres dans 50 ans, nous n'aurons alors plus de faune au Kenya" a prévenu le ministre kenyan de la Forêt et de la Faune.
Cette diminution alarmante des populations de fauves s'explique par la perte de leurs territoires, gagnés peu à peu par l'Homme. Une situation aggravée par une succession de saisons des pluies manquées. Noah Wekesa a annoncé une série de mesures visant à enrayer la raréfaction des animaux carnivores du Kenya. Le Service kenyan de la faune (KWS) entend ainsi mettre en place des zones de conservation sur des terrains privés ou appartenant à des communautés tout en s'assurant que les populations locales puissent tirer un bénéfice de la conservation des fauves. Les stratégies du KWS "visent à assurer la coexistence des grands carnivores avec les populations et leur bétail" explique Charles Musyoki, scientifique du service de la faune. En 1988, le Kenya comptait 22 millions d'habitants. Aujourd'hui ce chiffre a doublé, et il pourrait encore être multiplié par deux d'ici 2050, poussant les populations à coloniser toujours plus d'espaces autrefois considérés comme stériles.
Il y a cinquante ans, le Kenya comptait 30.000 lions, 10.000 léopards, 10.000 guépards, 20.000 lycaons et 50.000 hyènes, a indiqué Noah Wekesa. Aujourd'hui, les experts estiment que seuls 2.000 lions, entre 800 et 1.160 guépards et 800 lycaons subsistent dans le pays. "Si nous ne faisons rien et regardons à nouveau ces chiffres dans 50 ans, nous n'aurons alors plus de faune au Kenya" a prévenu le ministre kenyan de la Forêt et de la Faune.
Cette diminution alarmante des populations de fauves s'explique par la perte de leurs territoires, gagnés peu à peu par l'Homme. Une situation aggravée par une succession de saisons des pluies manquées. Noah Wekesa a annoncé une série de mesures visant à enrayer la raréfaction des animaux carnivores du Kenya. Le Service kenyan de la faune (KWS) entend ainsi mettre en place des zones de conservation sur des terrains privés ou appartenant à des communautés tout en s'assurant que les populations locales puissent tirer un bénéfice de la conservation des fauves. Les stratégies du KWS "visent à assurer la coexistence des grands carnivores avec les populations et leur bétail" explique Charles Musyoki, scientifique du service de la faune. En 1988, le Kenya comptait 22 millions d'habitants. Aujourd'hui ce chiffre a doublé, et il pourrait encore être multiplié par deux d'ici 2050, poussant les populations à coloniser toujours plus d'espaces autrefois considérés comme stériles.